Prier, partager, jeûner, c’est adopter une attitude de foi profonde, si possible éloignés des contingences matérielles pour nous recentrer sur le Christ, la Vierge Marie, notre vie de baptisés.
Prendre le temps dans une vie agitée de renoncer à trop d’emprise de nos addictions numériques, de prier davantage seuls ou en communauté de religieux et religieuses, adorer le
st Sacrement pour se laisser toucher par le Christ, avoir recours aux sacrements, passer du temps avec les plus vulnérables, voici ce que peut être notre chemin de carême.
Ayant pris conscience de la force et de la foi vécues pendant le Pèlerinage National auquel nous participons en famille, nous pouvons plus facilement trouver notre voie pour vivre ce temps pascal. Grandir avec les autres, faire Église, écouter ses besoins est un défi nous permettant de nourrir notre foi.
Notre engagement d’hospitaliers nous a donné des repères nous facilitant notre vie de prière et sacramentelle ainsi que la lutte contre l’égoïsme. Il nous permet de vivre une très belle image de l’Église, une Église jeune, joyeuse où les jeunes ont leur place ainsi que les enfants. C’est le Peuple de Dieu en marche avec l’appui de la Vierge Marie.
Le pape François ne nous invite-t-il pas à être des disciples missionnaires transmettant l’amour du Christ ? Voilà un chemin de carême possible durant lequel il nous est proposé d’offrir au Christ notre disponibilité dans les choses les plus quotidiennes, notre témoignage et notre compassion.
« Sans la charité nous ne sommes rien » nous dit St Paul. Les pèlerins que nous sommes, forts de notre vécu auprès des plus vulnérables, vivrons ces 40 jours enracinés dans la foi, la prière et le partage.
Ainsi nous pourrons aborder la fête de Pâques dans la joie des fils et des filles de Dieu.
Marie-Pierre et Patrice, laïcs de l’Assomption