- Procès-verbaux des réunions du Tiers-Ordre féminin de l'Assomption
- Années 1870-1871
13. Réunion du 28 mars 1871 - CE 37.
- 1 AMOUR DE JESUS-CHRIST POUR LES HOMMES
1 AMOUR DU PROCHAIN SOURCE DE L'APOSTOLAT
1 COMMUNION DES SAINTS
1 FECONDITE APOSTOLIQUE
1 GENEROSITE DE L'APOTRE
1 GRACES
1 JESUS-CHRIST NOURRITURE DES AMES
1 PASSION DE JESUS-CHRIST
1 PRIEURE DE NIMES
1 SALUT DU GENRE HUMAIN
1 SANG DE JESUS-CHRIST
1 SERVICE DU ROYAUME
1 TIERS-ORDRE FEMININ
1 VERTU DE FORCE
1 ZELE APOSTOLIQUE
2 ALLEMAND, MADAME
2 BARAGNON, MADAME
2 BERNIS, MADAME DE
2 BOLZE, MADAME EUGENE
2 BOLZE, MADAME SIMEON
2 BOYER, MADAME EDOUARD
2 CHABERT, LOUISE
2 CHAUDORDY, ANGELINA
2 COMBIE, JULIETTE
2 DOUMET, MADAME EMILE
2 FABRE, JOSEPHINE
2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
2 GOUBIER, MADAME
2 JEAN, SAINT
2 LA BAUME, MADAME DE
2 MAURIN, MADAME
2 MERIGNARGUES, ISABELLE DE
2 MICHEL, MARIE-ROSE
2 ROCHER, MADAME ADRIEN DE - Tertiaires de l'Assomption
- Tertiaires Dames
- 28 mars 1871
- 28 mar 1871
- Nîmes
Réunion du Tiers-Ordre – 28 mars 1871.
Soeurs présentes à la réunion sous la présidence du Très Révérend Père d’Alzon: Mesdames Germer-Durand, de Rocher, Allemand, Boyer, Baragnon, de Bernis, Bolze Siméon, Bolze Eugène, Doumet, Goubier. Mesdemoiselles Fabre et Combié. Novice: Mlle Angelina Chaudordy. Postulantes: Mmes Maurin(1) et de Labaume, Mlles de Mérignargues, Louise Chabert, Marie Michel.
Instruction sur le Précieux sang de Notre-Seigneur.
Nous avons célébré vendredi la fête des cinq plaies, l’Eglise célèbre aujourd’hui la fête du précieux sang de notre divin maître qui coule de ses cinq plaies. Et tandis qu’une seule goutte de ce sang divin aurait suffi pour sauver le monde, Dieu, voulant nous montrer la surabondance de son amour pour nous, répandit son sang jusqu’à la dernière goutte, jusqu’à l’eau , comme en témoigne saint Jean. Et c’est ce sang que Notre-Seigneur verse constamment dans les âmes par la communion.
Il y a deux choses à considérer dans ce mystère: le sang et le vase qui contient le sang: nos coeurs sont autant de vases pour recevoir ce sang précieux, et les vases doivent avoir l’intelligence de ce qu’ils contiennent, c’est-à-dire qu’ill doivent sentir à leur tour le désir de répandre ce sang divin en y mêlant celui qui leur est propre. En effet, si nous sentons bouillonner nous-mêmes ce sang précieux, il alimentera notre amour et le fera déborder sur toute créature.
Un ancien peintre mystique avait représenté autour d’un crucifix, dont le sang coulait à flots, des anges recueillant dans des coupes d’or cette liqueur divine: nos coeurs doivent être ces coupes d’or, présentons-les donc à notre divin Maître, afin qu’il daigne y venir au moins une goutte de son sang: et alors le feu brûlant de notre amour fera remplir la coupe qui déversera autour de nous, non pas d’une manière uniforme, chacune d’entre vous doit correspondre à ce travail suivant sa position(2). Mais, Mesdames, vous êtes toutes appelées à le répandre de la manière la plus complète, la plus continuelle, c’est-à-dire dans toutes vos pensées, dans toutes vos actions, tous vos sentiments, parce que continuelllement vous serez occupées du service de Dieu. Et les âmes, qui seront auprès de vous, jouiront de l’efficacité de ce sang: les tièdes deviendront brûlants, le juste sera plus juste encore, et ainsi ces âmes au bonheur desquelles vous aurez contribué, pourront à leur tour faire déborder le sang divin.
Voilà, Mesdames, ces quelques réflexions que je vous laisse le soin de méditer. Pénétrez vous bien de la pensée du sang de notre divin Sauveur; demandez-lui qu’il donne la force de faire croître la goutte qui vous reviendra en partage,, afin que, débordant le plus possible autour de vous, ce sang divin attire beaucoup d’âmes au Seigneur et augmente le nombre des élus dans le ciel.