- Procès-verbaux des réunions du Tiers-Ordre féminin de l'Assomption
- Registre 1854-1857
11. Séance du 16 février 1855 - CE 18, p.23-25.
- 1 AMOUR DIVIN
1 CHARITE ENVERS LE PROCHAIN
1 COMMUNION FREQUENTE
1 EGOISME
1 HUMILITE
1 LUTTE CONTRE LE MONDE
1 NOVICIAT DU TIERS-ORDRE
1 ORGUEIL
1 PRATIQUE DE L'OBEISSANCE
1 SALUT DES AMES
1 TIERS-ORDRE FEMININ
1 UNION A JESUS-CHRIST
1 VERTU DE FORCE
1 VIE DE SACRIFICE
1 VIGILANCE
1 ZELE APOSTOLIQUE
2 ALLEMAND, MADAME
2 ARGILLIER, LEONTINE
2 BEUF, BLANCHE
2 BOLZE, MADAME SIMEON
2 BOLZE, MARIE-GERTRUDE
2 COIRARD, MIRRA
2 COMBIE, JULIETTE
2 CONTE, MADEMOISELLE
2 ESCURES, MADAME GAILLARD D'
2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
2 REGIS, EULALIE DE
2 SAUVAGE, MADAME EUGENE-LOUIS
3 NIMES - Tertiaires de l'Assomption
- Tertiaires Dames
- 16 février 1855
- 16 feb 1855
- Nîmes
Réunion du 16 février 1855.
Soeurs présentes à la réunion sous la présidence du P. d’Alzon supérieur:
Mlle de Régis, Mlle Coirard, Mlle Conte, Mme Bolze, Mme Durand, Mlle J. Combié, Mlle Bolze, Mme Sauvage, Mme Allemand, Mlle de Pélissier, professes.
Mlle Argilier, Mlle Beuf postulantes
Le Père supérieur après avoir pris l’avis du conseil a reçu au noviciat Mlle Argilier et Mlle Beuf.
Avant de leur remettre le nouveau testament, le livre d’office et le crucifix de Tierçaires il leur a rappelé le but et l’esprit de l’association dans laquelle elles demandaient à entrer: cet esprit de zèle pour la gloire de Dieu et de protestation contre les idées du monde. – Les soeurs du T.O. sont appelées à protester contre l’esprit d’orgueil par l’humilité, contre l’esprit d’indépendance par l’amour de l’obéissance, contre l’esprit d’égoïsme par l’esprit de Charité. Elles sont appelées à soutenir une lutte incessante contre ce monde où elles sont obligées de vivre, et ce n’est que dans une union très intime avec N.S qu’elles puiseront les forces nécessaires pour soutenir ces combats de tous les jours. Leur position toute particulière entre le monde et le cloître les expose à beaucoup de dangers et les oblige à une vigilance sévère. Leur tâche est peut-être plus difficile que celle d’une religieuse, et leur zèle doit être infatigable. L’image du Dieu crucifié qu’elles portent doit leur rappeler jusqu’à quel point ce Dieu les a aimées et leur apprendre comment elles doivent l’aimer à leur tour.
C’est surtout dans la communion qu’elles doivent retremper leurs âmes et chercher les lumières et le courage dont elles ont besoin. C’est là qu’elles trouveront l’amour du sacrifice et l’abnégation nécessaires à ceux qui veulent travailler au salut des âmes.