- Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes
- Cahier des procès-verbaux 1847-1851
41. Séance du 11 mars 1850 - CE 1, p.51-52.
- 1 AMOUR DU CHRIST
1 AMOUR-PROPRE
1 CAREME
1 COLLEGE DE NIMES
1 EFFORT
1 ELEVES
1 IMITATION DE JESUS CHRIST
1 PASSION DE JESUS-CHRIST
1 PREMIERE COMMUNION
1 RETRAITE SPIRITUELLE
1 SOUFFRANCES DE JESUS-CHRIST
1 TIEDEUR
1 VIE DE SACRIFICE
1 VOEUX DU TIERS-ORDRE
2 BLANCHET, ELZEAR-FERDINAND
2 BLAUD, CLAUDE-JULES
2 EVERLANGE, PIERRE-EMILE-LEON D'
2 FERRY, FRANCOIS-LEON
2 GERMER-DURAND, EUGENE
2 GUYOT, PHILIBERT
2 HENRI, EUGENE-LOUIS
2 LAURENT, CHARLES
2 LEGIER, ERNEST-GUSTAVE
2 MAZEL, EUGENE
2 MONNIER, JULES
2 ROCHER
2 SAUVAGE, EUGENE-LOUIS
2 VIEU
3 VALBONNE - Tertiaires de l'Assomption
- Tertiaires Hommes
- 11 mars 1850
- 11 mar 1850
- Nîmes
- Collège de l'Assomption
Séance du 11 mars 1850
Présidence de Mr d’Alzon
Présents Mrs Durand, Monnier, Henri, Laurent, Blanchet, Blaud, d’Everlange, Guiot, Vieu, Sauvage, Mazel, Légier, Rocher, Ferry.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
Mr le Directeur parle de l’intention où sont plusieurs élèves de la 1ère et de la 2e division d’aller pendant les vacances de Pâques passer quelques jours de retraite à Valbonne. C’est là une excellente idée que nous devons fortifier dans l’esprit de nos élèves, car si des jeunes gens en dehors de la retraite annuelle en font encore une autre, plus tard quand ils seront dans le monde l’habitude qu’ils auront ainsi contractée leur rendra les retraites plus faciles. Pour encourager les enfants dans leur pieux projet, les maîtres feraient bien d’aller aussi eux-mêmes faire une retraite pendant les jours de congé qui vont suivre.
Mr le Directeur nous engage également à redoubler de ferveur et à prier de toutes nos forces pour que les enfants qui se préparent à la 1ère communion la fassent avec tous les sentiments de piété et d’amour de Dieu nécessaires à un si grand acte et que cette communion soit un acte de réparation à J.C. des désordres qui ont eu lieu.
Les 3 dernières semaines de carême sont bien précieuses et peuvent amener en nous un heureux changement. C’est l’époque où l’Eglise célèbre les grandes actions de J.C. et les plus grands mystères. Les scènes si imposantes de la vie de J.C. doivent nous laisser des impressions profondes et nous faire comprendre la nécessité de nous attacher au divin maître. Il n’y a rien de bon, de vrai ni de convenable en dehors de ce que J.C. déclare être vrai, bon et convenable. Quand donc nous avons J.C. en nous, nous pouvons penser qu’il n’y a rien de meilleur que lui.
Demandons-nous si nous aimons vraiment le divin maître, si nous avons pour lui la tendresse qu’on a pour un ami, si quand il se donne à nous, nous nous donnons à lui. Notre amour pour Jésus doit éclater dans notre zèle à l’imiter car un amour plus grand doit être payé d’un plus grand amour et nous avons bien peu de foi si nous trouvons notre bonheur ailleurs que dans Jésus.
Pendant les trois semaines qui vont s’écouler, suivons J.C. pas à pas, montons avec lui sur la montagne où doit se consommer le divin Sacrifice. Appliquons-nous toutes les douleurs de l’homme-Dieu, immolons-nous car là où le maître se sacrifie, le serviteur doit aussi s’immoler et de même que la marque la plus éclatante de l’amour de Jésus a été son sacrifice, l’indice de notre affection pour lui doit être notre immolation.
Nous ne devons attribuer notre manque de progrès dans l’oraison qu’à notre manque de réflexion, à notre tiédeur et à notre amour-propre qui nous arrêtent dans notre vol vers J.C.
Si nous voulons profiter de la retraite qu’on va donner à nos élèves, entrons sérieusement dans la résolution de nous amender. Considérons les plaies de J.C. et gravons-les pour ainsi dire en nous. Comprenons le mystère des souffrances du rédempteur et nous deviendrons de vrais chrétiens.
On fixe au lundi 25 mars l’époque à laquelle on recevra la profession nouvelle et la rénovation des anciennes, après quoi la séance est levée.