[Notes diverses. Analyses et extraits d’ouvrages divers. 1837-1840]

Informations générales
  • TD49.354
  • [Notes diverses. Analyses et extraits d'ouvrages divers. 1837-1840]
  • [I] Notes sur l'ouvrage intitulé *Confutazione degli errori e calumnie contra la Chieza e la sovranità, sparse in due libelli intitolati l'uno discorso istorico-politico dell'origine, del progresso et della decadenza del potere dei chierici sulle signorie temporali, etc., sulle riflessioni del discorso istorico-politico*, etc.
  • Orig.ms. BK2, pp. 1-2; T.D. 49, pp. 354-355.
Informations détaillées
  • 1 APOTRES
    1 CHASTETE DU PRETRE
    1 CLASSES INFERIEURES
    1 CLERGE LATIN
    1 CONCILE OECUMENIQUE
    1 DEMOCRATIE
    1 EGLISE
    1 ENNEMIS DE L'EGLISE
    1 GALLICANISME
    1 LOI ECCLESIASTIQUE
    1 MENSONGE
    1 MONARCHIE
    1 PAPE SOUVERAIN
    1 SACERDOCE DE JESUS-CHRIST
    3 EUROPE
    3 FRANCE
  • 1837
La lettre

L’auteur entreprend de réfuter un philosophe du XVIIIe siècle, qui, comme de raison, s’emporte contre les papes et contre leur pouvoir. Parmi les causes qu’il assigne au pouvoir pontifical sont l’ignorance des temps, la perte du droit, l’envie qu’avaient les rois de faire légitimer leurs usurpations par une consécration. La troisième [cause], les invasions des Barbares qui bouleversent l’Europe et pendant lesquelles les évêques s’empareront de la marche des affaires; l’opinion que l’on répandit que les péchés se rachetaient par des dons faits à l’Eglise. De là le pallium envoyé aux archevêques par le Pape fut une investiture qui les fit dépendre de lui.

Le discours préliminaire employé à analyser l’ouvrage que l’auteur se propose de réfuter, rapporte les objections que les philosophes du XVIIIe siècle faisaient contre le célibat ecclésiastique, objections tombées aujourd’hui et sur lesquelles cependant il serait bon de revenir pour prouver une dernière fois les immenses avantages du célibat.

Cap. I. – Selon l’anonyme, le sacerdoce catholique a succédé au sacerdoce païen et ne doit pas avoir plus de droits que lui. – Mensonge, car le sacerdoce catholique avait commencé avant que les païens fussent convertis. Le sacerdoce chrétien descend de Jésus-Christ qui est prêtre. Dira-t-on que Jésus-Christ a succédé aux prêtres païens?

Pour fonder son Eglise, Dieu ne choisit pas les rois, mais les apôtres, et pour montrer qu’il ne voulait la faire dépendre en rien de la puissance temporelle, il prend des hommes dans la dernière classe de la société, des hommes qui n’avaient aucun pouvoir dans la société civile, pour leur communiquer la plénitude de la puissance spirituelle.

Les Gallicans, en matière de discipline, accordent à chaque Eglise le droit de refuser les canons de discipline approuvés par le concile général, en sorte que si par impossible l’Eglise entière, comme celle de France, refusait de recevoir les lois disciplinaires d’un concile général, mais que les choses se passassent comme en France, c’est-à-dire que les évêques voulussent recevoir ces lois et que les laïques refusassent leur consentement et formassent opposition, il en résulterait que l’Eglise ne serait pas une monarchie, mais une démocratie pure.

Notes et post-scriptum