- TD48.373
- [Note sur saint Pierre et saint Paul.]
- Orig.ms. CU 79; T.D. 48, p. 373.
- 1 APOTRES
2 CORNEILLE, CENTURION
2 ETIENNE, SAINT
2 JACQUES, SAINT
2 PAUL, SAINT
2 PIERRE, SAINT - 1854-1870
La prétendue scission que le rationalisme veut établir entre saint Paul et les autres apôtres est, en l’étudiant, une des plus grandes consolations de l’Eglise catholique.
1° Saint Pierre, quoi qu’on dise, ouvre la tranchée, quand le jour de la Pentecôte il annonce Jésus-Christ.
2° Il affirme qu’un nouvel édifice se construit. Hic est lapis, qui reprobatus est a vobis aedificantibus, qui factus est in caput anguli.
3° Il est le premier à appeler les Gentils par la conversion de saint Pierre [= Corneille].
Il n’en faut pas davantage pour( établir le fond.
Saint Paul n’a pas plus fait. Il a baptisé, il a prêché, il est allé aux Gentils. Saint Pierre a fait tout cela. Reste la question de prudence dans le plus ou moins de rapidité avec lequel il fallait faire cela.
Il y avait le martyre de saint Etienne, celui de saint Jacques, l’emprisonnement de saint Jacques [= Pierre], la persecutio magna. Ceci les faisait vouloir oser avec circonspection.
Saint Paul voulait aller vite. C’est juste ce que l’on trouve toujours et ce n’est pas un mal. Le zèle apostolique pousse en avant. La prudence du gouvernement apostolique retient. Tout cela est bon, et, quoi qu’on dise, il n’y a pas autre chose.
Il me paraît très nécessaire d’établir que les premiers siècles n’ont pas été plus purs que les autres. Cela force à voir que les Papes ont dû intervenir.