- TD46.118
- [Autres plans de sermons et de conférences]
- 13. L'Eglise et la misère.
- Orig.ms. CS 61 et 62; T.D. 46, pp. 118-119.
- 1 CORPORATIONS
1 EGLISE
1 PAUVRETE - 1854-1870
Grave problème, la misère.
Solutions de l’Eglise.
Le travail. Qu’est-ce que le travail? Pour le chrétien un châtiment. Mais voici la position de l’homme, horreur du travail.
Besoin de jouir du fruit du travail.
La solution sera la domination du faible par le fort. – L’esclavage. – Le travail de la femme. – Le travail du prolétaire. – Tout cela est avili.
Le christianisme. Châtiment, mais pour tous, donc obligation pour tous. – Déjà ennobli par là.
Travail consciencieux, partant plus productif.
Création du capital.
Lutte contre la paresse.
Le travail et la famille.
La prévoyance.
L’économie.
La résignation.
14. L’Eglise et la misère. [autre canevas]
Frater qui adjuvatur a fratre, quasi civitas firma.
Le travail ne suffit pas. – La corporation, connue chez les païens, prise par l’Eglise.
La confrérie, les biens spirituels.
La corporation, chose excellente, mais plus tard l’Etat y puise des ressources. Tandis que les corporations italiennes subsistaient, florissaient, les corporations françaises étaient pauvres. Il y avait des abus, on supprima l’institution, tout disparut.
Les anciennes corporations peuvent-elles reprendre? Je ne le pense pas des anciennes. Des nouvelles, oui.
Qu’y a-t-il? L’industriel et l’ouvrier. L’industriel qui cherche le meilleur marché, l’ouvrier qui cherche à se faire payer cher.
La religion seule.
En dehors de la religion? car les riches méprisent l’ouvrier, l’ouvrier déteste le riche. De là le communisme. Mes bien chers frères, vous n’y arriverez pas du moins pour [= de] longtemps.
Que faire? L’élément religieux. – La liberté dans l’association. Il est vrai qu’une grosse question surgit aussitôt, l’association religieuse, l’association charitable, l’association protégée par des riches.