- TD41.234
- COURS DE RELIGION
- XIVe leçon
- Ms d'inconnue CB 5; T.D. 41, pp. 234-236.
- 1 ATHEISME DE L'ETAT
1 CHRISTIANISME
1 EGLISE ET ETAT
1 ETAT
1 EVANGILE DE JESUS-CHRIST
1 FOI
1 FORTUNE
1 GOUVERNEMENT
1 GOUVERNEMENTS ADVERSAIRES
1 JESUS-CHRIST
1 LOI ANCIENNE
1 LOI DIVINE
1 MAHOMETANISME
1 NATION
1 PAPE
1 PEUPLES DU MONDE
1 PROTESTANTISME
1 REVOLUTION ADVERSAIRE
1 SALUT DES AMES
1 SCEPTICISME
1 SOCIETE
1 SOUVERAIN PROFANE
1 TRADITION
1 UNION DE L'EGLISE ET DE L'ETAT
1 UNITE CATHOLIQUE
1 UNITE DE L'EGLISE
2 COMBALOT, THEODORE
2 COUSIN, VICTOR
2 LAMENNAIS, FELICITE DE
2 LOUIS-PHILIPPE Ier
2 LOUIS XIV
2 MOISE - PRIEURE DE NIMES
- 1873-1874
Relation, union et distinction à établir entre l’Eglise et l’Etat. Souffrances possibles de ces relations et de cette union. – Prospérité des pays protestants. – But de la vie, le salut et non les richesses.
Dieu travaille pour l’unité: Comment cette unité peut-elle mieux se faire que par les doctrines et par qui, si ce n’est par l’Eglise?
Nécessité de croyances communes pour maintenir un gouvernement, un ordre, une police quelconque. Mr de Lamennais: « Des progrès de la Révolution et de la guerre contre l’Eglise ».
Conséquences de l’affaiblissement des traditions divines, vrais liens des esprits chez un peuple. – Chacun s’isole, ne songe qu’à soi.
Vagues opinions. – nuées stériles d’un ciel d’hiver. – la nuit se fait.
Etat du monde à la venue de Jésus-Christ. – Double influence exercée par le christianisme sur les individus et sur les Etats. Il n’enchaîne pas les facultés humaines, il les règle et laisse à chacun sa libre expansion. – Il développe l’intelligence et le sentiment de la perfection.
Dans les gouvernements, il montre le souverain comme le ministre de Dieu, représentant du Christ, mais que la loi divine oblige comme le dernier des sujets. – Il règle les devoirs des particuliers entre eux et des particuliers envers l’Etat. – Cette grande action dura plusieurs siècles.
Les rois s’en affranchissent: conséquences, 2 sociétés: l’une sur les devoirs; l’autre sur l’intérêt. – Louis XIV lègue aux princes des échafauds.
Révolution ou théorie philosophique est un état contre nature, dans lequel les nations ne peuvent pas subsister.
Anarchie des esprits aujourd’hui: notre premier désir, notre bien, notre vie. – Par elle toute opinion a été déclarée libre et autorisée à se proclamer.
L’Evangile, la loi de Moïse, le Coran sont le domaine de tous. – Si l’Etat a fait un choix, c’est pour une collection d’hommes, mais il n’a point donné à ce culte, à ces livres, à ces mystères, le caractère de la vérité légale et obligatoire (Globe, 12 nov. 1826). Ecole des Eclectiques, Mr Cousin: Doute qui permet d’admettre aujourd’hui, de rejeter demain. Conséquences: Protestantisme, abus de pouvoir, antagonisme des rois et des peuples. – Triomphe de la révolution. – Machiavélisme. – A quel tribunal recourir, si un roi manque à sa parole? – Revue des gouvernements de notre temps. – Les Papes protestent contre la violation des droits.
La Révolution, c’est l’Etat sans Dieu: monarchie ou république; – et, sous toutes les formes de gouvernement, on peut trouver une société chrétienne.
Louis-Philippe disait à l’abbé Combalot: « Nous allons à l’anthropophagie ». – Vigueur nécessaire pour une chrétienne aujourd’hui (Chap. XIII, XIV, XV des Constit. Dogm.).