- TD41.048
- DIRECTOIRE [DES RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION]
- Troisième partie. Moyens de sanctification
[Chapitre XXI] Confession - Orig.ms. CP 36 et CZ 40; T.D. 41, pp. 48-49.
- 1 AMOUR DU CHRIST
1 CONFESSION SACRAMENTELLE
1 CONTRITION
1 EXAMEN DE CONSCIENCE
1 FERME PROPOS DANS LA CONFESSION
1 JESUS-CHRIST AUTEUR DU PARDON
1 PECHE VENIEL
1 PECHEUR
1 PENITENCES
1 PURIFICATION
1 SANG DE JESUS-CHRIST - Religieuses de l'Assomption
- 1859
Je suis une pécheresse, et Dieu dans sa miséricorde m’offre sans cesse le sang de son Fils pour me purifier dans la piscine de la pénitence. Avec quel respect ne dois-je pas m’approcher d’un sacrement où je reçois le pardon de mes fautes par les mérites du sang d’un Dieu.
Mon examen doit être sérieux, ma confession sincère, franche ce qui la rendra courte; ma contrition doit être l’objet de ma plus sérieuse attention; car, si par la grâce de Dieu, je n’ai en général que des fautes vénielles à accuser, ce n’est pas tant l’énumération détaillée de ces fautes qui importe, que le sentiment de douleur avec lequel je les accuse et le ferme-propos que je dois avoir de ne plus les commettre.
Que sont mes confessions? Ne sont-ce pas des histoires contées plutôt que des accusations? Ne me suis-je pas souvent complue dans les détails inutiles? Ai-je uniquement cherché la confession comme un moyen d’obtenir le pardon de mes fautes et non comme une satisfaction humaine de décharger mon coeur? N’ai-je vu que mon Maître prêt à me pardonner au tribunal de la pénitence? Ai-je toujours apporté une sincère contrition? Ai-je appris à trouver dans le bienfait du pardon et dans l’aiguillon du remords un motif de plus d’aimer Notre-Seigneur qui se livre pour moi afin de me témoigner son amour?
Comment ai-je accompli la pénitence imposée? N’a-ce pas été bien souvent du bout des lèvres; tandis que j’aurais dû la faire avec toute la ferveur dont j’étais capable, remerciant Dieu de tirer une vengeance si douce des fautes que je venais d’accuser.