Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.551

21 oct 1858 Nîmes ALAUZIER Marquise

Nouvelles de ses enfants. -La paix de l’humilité lui est le plus nécessaire.

Informations générales
  • T2-551
  • 1130
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.551
  • Orig.ms. ACR, AM 32; D'A., T.D. 37, n.5, p.4.
Informations détaillées
  • 1 PAIX DE L'AME
    1 PRIERE DE DEMANDE
    1 VOYAGES
    2 ALAUZIER, GUSTAVE D'
    2 ALAUZIER, JULES D'
    2 ALAUZIER, LOUIS D'
    2 NARBONNE, AIMERY DE
  • A MADAME LA MARQUISE D'ALAUZIER
  • ALAUZIER Marquise
  • le 21 octobre 1858.
  • 21 oct 1858
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

J’ai embrassé Louis avant-hier et je regrette bien le motif qui m’a empêché d’embrasser également votre petit Jules. Quant à Gustave(1), j’ai été dans l’intimité bien content de lui, mais malheureusement, il a fait quelques maladresses avec ses camarades. Il a été très bien avec Aimery, dont j’ai été bien moins content à l’égard de Gustave.

Pour vous, ma chère fille, je crois que ce qui vous est le plus nécessaire en ce moment, c’est la paix de l’humilité. Méprisez-vous et répétez souvent la prière: « Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, donnez-nous la paix! » Demandez-la souvent, soit à Notre-Seigneur, soit à Marie désolée au pied de la croix et y conservant sa paix. Soyez assez bonne pour me prévenir de l’époque où vous viendrez, parce que je ne veux pas être absent, ce jour-là.

Tout vôtre, ma chère fille, du fond du coeur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Louis, Jules et Gustave sont les enfants de Mme D'Alauzier.