- T1-644
- 595
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.644
- Orig. ms. AC R.A., T.D. 35, n. 1, p. 166.
- 1 PROJET D'UNION AVEC LES ERMITES DE SAINT-AUGUSTIN
1 SYMPTOMES
1 VOYAGES
2 LA BOUILLERIE, FRANCOIS DE
2 LACORDAIRE, HENRI
2 LEVY, MARIE-JOSEPH
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
2 MOREAU, ABBE
3 CARCASSONNE
3 MONTOLIEU
3 MONTPELLIER
3 NARBONNE
3 NIMES
3 PARIS
3 SOREZE - A SOEUR MARIE-WALBURGE HOWLY
- HOWLY Marie-Walburge ra
- 26 déc[embre 18]55.
- 26 dec 1855
- Madame
Madame Marie- Walburge
Supérieure des Religieuses de l'Assomption
Prieuré du Saint-Sacrement, rue Roussy
Nîmes
Ma chère fille,
Je m’adresse à vous, parce que notre Mère sera peut-être partie. Si elle l’est, tout est dit et tant mieux! J’aurai le plaisir de la voir. Si elle ne l’est pas, veuillez lui dire que vendredi[1] je suis obligé d’être à Montpellier. Je reviens tout triste du courrier où je ne l’ai trouvée[2]. Veuillez être assez bonne pour dire que je suis un peu souffrant et que je ne réponds pas, à cause de ma tête, aux lettres qui m’arrivent.
Adieu, ma chère fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur.
Mille souvenirs à vos Soeurs.
E. D'ALZON.1. Vendredi 28 décembre.
2. Invitée par Mgr de la Bouillerie, évêque de Carcassonne et ancien superieur ecclésiastique du couvent de Paris, Mère Marie-Eugénie comptait partir de Nîmes le mercredi 26 décembre; sans doute a-t-elle été retardée.
Dans sa lettre écrite de Carcassonne le 29 décembre, nous avons des précisions sur son voyage. Partie de Nîmes, sans doute le 27, elle s'est arrêtée à Lavagnac pour reprendre la malle-poste aux horaires indiqués par le P. d'Alzon et rejoindre dans la nuit Carcassonne. A propos de son séjour à Lavagnac, elle écrit: <>.
Reçue par Mgr de la Bouillerie à Carcassonne, elle fait part au P. d'Alzon de leur conversation. <>.
Mgr de la Bouillerie avait donc l'intention de proposer au P. d'Alzon la prise en charge d'un collège à Narbonne, comme il proposait à Mère M.-Eugénie de prendre en charge le collège de Montaulieu dans le voisinage de Sorèze. Il insista même pour que la Mère se rendit le 31 décembre à Sorèze, afin de <>.
Mère M.-Eugénie ne repassera donc par Montpellier que le 2 janvier au matin: <<Ayez la bonté de m'attendre là, sans aller à Nîmes, écrit-elle au P. d'Alzon le 30 décembre. Entre temps, elle aura vu à Carcassonne le général et le provincial des Carmes, lequel <>.
Revenue à Nîmes, au début de janvier, Mère M.-Eugénie y séjournera encore un peu plus d'une semaine et ne sera de retour à Paris que le 12 janvier 1856.
2. Invitée par Mgr de la Bouillerie, évêque de Carcassonne et ancien superieur ecclésiastique du couvent de Paris, Mère Marie-Eugénie comptait partir de Nîmes le mercredi 26 décembre; sans doute a-t-elle été retardée.
Dans sa lettre écrite de Carcassonne le 29 décembre, nous avons des précisions sur son voyage. Partie de Nîmes, sans doute le 27, elle s'est arrêtée à Lavagnac pour reprendre la malle-poste aux horaires indiqués par le P. d'Alzon et rejoindre dans la nuit Carcassonne. A propos de son séjour à Lavagnac, elle écrit: <>.
Reçue par Mgr de la Bouillerie à Carcassonne, elle fait part au P. d'Alzon de leur conversation. <>.
Mgr de la Bouillerie avait donc l'intention de proposer au P. d'Alzon la prise en charge d'un collège à Narbonne, comme il proposait à Mère M.-Eugénie de prendre en charge le collège de Montaulieu dans le voisinage de Sorèze. Il insista même pour que la Mère se rendit le 31 décembre à Sorèze, afin de <>.
Mère M.-Eugénie ne repassera donc par Montpellier que le 2 janvier au matin: <<Ayez la bonté de m'attendre là, sans aller à Nîmes, écrit-elle au P. d'Alzon le 30 décembre. Entre temps, elle aura vu à Carcassonne le général et le provincial des Carmes, lequel <>.
Revenue à Nîmes, au début de janvier, Mère M.-Eugénie y séjournera encore un peu plus d'une semaine et ne sera de retour à Paris que le 12 janvier 1856.