- T1-643
- 594
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.643
- Orig. ms. ACR, AM 366; D'A., T.D. 38, n. 3, p. 83.
- 1 ACTE DE PERFECTION
1 ANCIENNES ELEVES
1 ASSOCIATION
1 CELEBRATION DE LA MESSE PAR LE RELIGIEUX
1 CONSEIL DU SUPERIEUR LOCAL
1 NEUVAINE DE COMMUNIONS
1 NOEL
2 ATTENOUX, BERTHE
2 CHALVET, SAINTE-HELENE SOEUR
2 COMBIE, JULIETTE
2 FABRE, JOSEPHINE
2 ROUVIER, HELENE - A MADEMOISELLE CLEMENTINE CHASSANIS
- CHASSANIS Clémentine
- le] 23 déc[embre 18]55 dimanche.
- 23 dec 1855
- [Lavagnac,
- *Mademoiselle la présidente des anciennes élèves de Saint-Maur*
Ma chère fille,
Merci pour vous et toutes vos compagnes de vos bons souhaits! Vous savez bien que je ne doute pas des sentiments de tous les membres de l’association[1], et je ne crois pas qu’il y ait présomption de ma part à penser que je le mérite par l’affection si profonde que je porte à cette réunion si pleine de bonnes choses et de belles espérances. Si je n’en suis pas empêché, je leur souhaiterai, à mon tour, une bonne année par anticipation, vendredi prochain, en disant la messe pour vous toutes. De plus, puisqu’on veut bien faire des neuvaines de communions pour moi, je veux tout le mois de janvier faire ma communion pour chacune des associées. Faites donc une liste que je puisse suivre. Seulement, voici ce que je vous proposerai. Mettez en tête les huit conseillères; vers le 8, je serai peut-être forcé de m’arrêter quelques jours, mais je vous ferai savoir à quelle époque je reprendrai et dans l’ordre que vous m’aurez indiqué.
Mme Sainte-Hélène aura le 1er janvier, vous le 2, Joséphine le 3, Hélène le 4, Juliette le 5. Mais après [?], il me faut une liste, afin que je n’oublie personne. Vous voilà obligée de m’écrire une deuxième fois. Je vous prie que ce soit à Montpellier, rue du trésorier de la Bourse, maison Joubert, à moins que vous ne me répondiez immédiatement ici.
Pour aujourd’hui, je m’arrête. La seconde lettre que je vous écrirai en réponse à la vôtre, sera toute pour vous.Mille souvenirs à Hélène et à Berthe. Pour aujourd’hui, mon enfant, je me contente de vous dire que j’accepte, au nom du bon Dieu, votre acte d’abandon aussi étendu qu’on puisse le supposer, et je le déposerai dans la crèche, la nuit de Noël.
Tout vôtre avec une bien profonde affection.
E. D' ALZON.