- T1-624
- 574
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.624
- Orig.ms. CP 50; D'A., T.D. 41, pp. 59-62.
- 1 ASSOMPTIONNISTES
1 CIRCULAIRES DU PERE D'ALZON
1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
1 CONSTITUTIONS DE 1855
1 COUTUMIER
1 ESPRIT MONASTIQUE
1 FIDELITE A L'ESPRIT DE LA REGLE
1 FORMES MONASTIQUES DES ASSOMPTIONNISTES
1 INSTRUCTIONS AUX CHAPITRES
1 LACHETE
1 LITURGIE ROMAINE
1 LIVRES LITURGIQUES
1 MANQUEMENTS A LA REGLE
1 PRIERES PUBLIQUES
1 REGLE DE SAINT-AUGUSTIN
1 REGLE DE SAINT-BASILE
1 REGLE DE SAINT-BENOIT
1 REGLE DE SAINT-FRANCOIS
1 REGLES LITURGIQUES
1 SUPERIEUR DE COMMUNAUTE
1 SUPERIEUR GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
1 VIE DE PRIERE
1 VIE RELIGIEUSE
1 VOEU D'OBEISSANCE
2 ALZON, EMMANUEL D'
2 BAILLY, EMMANUEL
2 BASILE, SAINT
2 BENOIT, SAINT
2 COLOMBAN, SAINT
2 CUSSE, RENE
2 FRANCOIS D'ASSISE, SAINT
2 GALABERT, VICTORIN
2 PICARD, FRANCOIS
2 PIE IX
2 SAGE, ATHANASE
2 VAILHE, SIMEON
3 CLICHY-LA-GARENNE
3 NIMES
3 ROME - AUX AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
- AA
- le 3 décembre 1855 vers].
- 3 dec 1855
- [Clichy,
Circulaire du T.R.P. Supérieur général des Augustins de l’Assomption, au sujet du cérémonial[2].
Fr[ère] Emmanuel d’Alzon, Supérieur général des Augustins de l’Assomption, aux Pères et aux Frères de notre Congrégation, salut[3].
L’obligation de la prière et surtout de la prière publique est bien certainement ce qu’il y a de plus excellent dans la vie religieuse; aussi voyons-nous presque toutes les règles monastiques entrer dans des détails très minutieux a cet égard[4].
La nôtre présente encore une lacune fâcheuse a ce sujet. C’est pourquoi, afin de ne pas laisser les abus s’enraciner parmi nous, parce qu’il serait plus tard fort difficile de les détruire, nous avons résolu de vous tracer dès a présent quelques règles générales destinées à servir de base à notre futur cérémonial. Et comme, d’après le treizième chapitre de nos Constitutions, nous sommes tenus de suivre le rite romain[5], c’est sur les livres liturgiques de la Sainte Eglise Romaine, mère et maîtresse de toutes les autres, que seront basées nos prescriptions; Cependant, comme nous ne pouvons pas oublier que nous sommes des moines[6], vous ne devrez pas vous étonner de trouver quelques règles qui sont, non pas contre les rubriques, il n’y en a pas une, mais un peu en dehors d’elles. Ces prescriptions ont pour but de faire pénétrer parmi nous l’esprit monastique que nous sommes loin de posséder encore à un degré convenable[….][7].
Et afin que personne ne les ignore[8], nous commandons en vertu de la sainte obéissance à tous les supérieurs locaux de convoquer immédiatement leurs chapitres pour en faire publiquement la lecture et en prescrire l’exécution. Nous vous ordonnons, en outre, d’en prendre chacun une copie entière dans le délai de huit jours. Les supérieurs locaux, comme tous les religieux, pourront nous envoyer leurs observations, s’ils en ont à faire; mais tant que nous n’aurons rien réglé de nouveau, on devra observer ce que nous avons établi dès aujourd’hui.
Quant aux points qui ne sont pas traités dans les règles que nous vous adressons, nous ordonnons que chaque maison suivra ses usages, sans se permettre aucune innovation, quand même le supérieur local y consentirait[9].
Fait en notre couvent de l’Assomption de l’Immaculée Vierge Marie, à Nîmes, l’an de Notre-Seigneur 1855, le…jour du mois de…. en la fête de…[10].
2. Titre complet du ms, non reproduit dans les *Ecrits spirituels*.
3. Le style <> apparaît de suite avec cette <>. La suscription faisait partie du <>, dans les actes, diplômes ou chartes, du moyen âge.
4. Ce paragraphe correspond au <> du <> lui-même. C'est un exorde où se trouvent exprimées des considérations d'ordre général; après quoi vient>> l'exposé>> où l'on va nous instruire des circonstances et des motifs qui ont précédé et provoqué la présente manifestation de la volonté du Supérieur général.
5. *La Règle de l'Assomption,* au chapitre 13, dit seulement:<>. 6. On retrouve à partir d'ici des idées chères au Fr. Cusse, et communes, au XIXe siècle, dans la vie religieuse. Le vrai religieux était le moine, et le moine était un religieux apostolique.<> (SAGE *La Règle de saint Augustin,* Paris 1969, pp. 85-86).
7. Pour la suite du texte, cf. *Ecrits spirituels,* pp. 298-300.
8. Le style <> se poursuit; nous en sommes au <>, avec ses <>,<> et <>.
9. Là encore, le Fr. Cusse fait passer l'une de ses idées chères: <>, dans <>; <>.
10. Ce dernier paragraphe fait encore partie du style <>: c'est le <> avec ses deux éléments de datation et de validation. Le Fr. Cusse, en avançant la date de 1855, présumait de la volonté du P. d'Alzon; du moins lui a-t-il laissé le soin de valider cette <> par sa signature. Peut-on attribuer au P. d'Alzon, pour le moins, un style aussi conventionnel que celui de ce texte?