- T1-563
- 521
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.563
- Orig. ms. ACR, AD 1014; D'A., T.D. 21, n. 310, p. 175.
- 1 COMMUNAUTE RELIGIEUSE
1 CRAINTE
1 CURES D'EAUX
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 RETRAITE SPIRITUELLE
1 SANTE
2 BOLZE, MADAME SIMEON
2 BOLZE, MARIE-GERTRUDE
2 COMBIE, JULIETTE
2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
2 FABRE, JOSEPHINE
2 JEAN NEPOMUCENE, SAINT
3 PARIS - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le 5 juillet 1855].
- 5 jul 1855
- [Nîmes,
Savez-vous, ma fille, que je suis inquiet sur votre compte? Voilà un siècle que vous ne m’écrivez plus, et j’attends avec impatience chaque courrier. Etes-vous malade? Etes-vous aux eaux? Faites-moi écrire deux mots, mais ne me laissez pas dans une anxiété, dont mon coeur souffre trop.
Mlle Fabre va à Paris et compte vous demander de lui permettre de rester de huit à quinze jours à l’Assomption; elle veut faire une retraite. Elle va avec les demoiselles Combié, mais n’est pas très bien avec elles. Il ne faut pas parler devant les unes et les autres de leurs projets respectifs. Je voudrais vous donner Louise Combié au plus tôt; je lui ai promis le nom de Soeur Marie-Catherine ou Catherine-Marie.
Louise Bolze s’est décidée à parler à sa mère, qui pleure tant qu’elle peut. Préparez-moi une bonne supérieure et vous verrez que nous aurons bientôt bien du monde. Ma santé se remet. Je n’irai pas aux eaux, selon toute apparence. Je me suis un peu perverti ces jours-ci. Serez-vous à Paris vers le 20 juillet?
Adieu. Tout vôtre en Notre-Seigneur.
Fête de saint Jean Népomucène, 5 juillet 55.
E.D'ALZON.