Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.562

30 jun 1855 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Pour l’évêché de Nîmes, qu’on laisse faire l’abbé de Ségur. – Il ira aux eaux à Lamalou. Elle recevra la relique promise.

Informations générales
  • T1-562
  • 520
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.562
  • Orig. ms. ACR, AD 1013; D'A., T.D. 21, n. 309, p. 174.
Informations détaillées
  • 1 ADMINISTRATION DES SACREMENTS
    1 ADORATRICES DU SAINT-SACREMENT
    1 APOSTOLICITE
    1 CURES D'EAUX
    1 IMMEUBLES
    1 REGLE DU TIERS-ORDRE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SCANDALE
    1 SYMPTOMES
    1 TIERS-ORDRE DE L'ASSOMPTION
    1 VENERATION DE RELIQUES
    2 BARAGNON, NUMA-PIERRE
    2 CATHERINE DE SIENNE, SAINTE
    2 COMBIE, DAMES
    2 GAY, CHARLES-LOUIS
    2 NAPOLEON III
    2 REGIS, EULALIE DE
    2 SAGE, ATHANASE
    2 SEGUR, GASTON DE
    2 SIBOUR, LEON-FRANCOIS
    3 LAMALOU-LES-BAINS
    3 NIMES, EVECHE
    3 VICHY
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • juin 1855 fin].
  • 30 jun 1855
  • [Nîmes,
La lettre

Ma chère fille,

Je crois que le parti le plus simple, c’est de laisser faire M. de Ségur, supposé que M. G[ay] veuille lui parler. Je dois remettre une note à M. Baragnon, qui veut voir l’empereur. L’affaire de la vente de notre maison paraît marcher. Mais quand sera-t-elle conclue?

Si je vais aux eaux, ce sera à Lamalou, près de Lodève; c’est aussi bon que Vichy et plus près. Du reste, je vais étonnamment mieux, sauf les misères d’entrailles. Envoyez les enfants et leur mère. Si je puis venir, ce sera vers le 20 juillet ou le 20 août. A présent, ce serait un scandale, à cause de l’état de l’évêque que nous allons administrer. Croyez qu’il me tarde de vous revoir. Il me semble que je suis un peu moins mauvais et que je sers Dieu un peu plus sérieusement. Je vais vous envoyer, par M. Baragnon, un petit fragment d’os de sainte Catherine de Sienne, que je vous prie de faire authentiquer. Je n’ai pas de reliquaire, mais Mgr Sibour vous authentiquera sur la vue de notre cachet de maison.

Adieu, ma fille. Tout à vous en Notre-Seigneur.

Mlle de Régis et Mlles Combié commencent une règle un peu plus sévère que le T[iers]-O[rdre], afin de se préparer à l’Ordre[1].

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le P.Sage voit ici une allusion aux statuts de l'association des Adoratrices. <>. (*Un maître spirituel,* pp. 68 69). Le Tiers-Ordre renforcé (*Lettres* 476, 489) évolue donc vers une association ayant sa règle.
Le but de l'association et les dispositions qu'il faut avoir pour en faire partie sont précisés dans un chapitre d'introduction qui, beaucoup plus que le reste de la règle, reflète l'esprit du P. d'Alzon. Cette introduction s'inspire du chapitre 2 de la *Règle de l'Assomption:* des dispositions qu'il faut avoir pour entrer dans l'Ordre; mais l'une de ces dispositions, propre aux Adoratrices: la dévotion eucharistique, passera dans la refonte de la *Règle de l'Assomption* en 1864, où nous lisons, au chapitre 2, cette nouvelle disposition que doit avoir le religieux pour entrer dans l'ordre: <>. (*Premières Constitutions 1855-1865,* p. 45 et p. 109).