- T1-537
- 495
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.537
- Orig. ms. ACR, AD 999; D'A., T.D. 21, n. 295, p. 168.
- 1 ADORATION PERPETUELLE
1 APOSTOLAT DE LA CHARITE
1 CONFESSEUR
1 FEMMES
1 PETITES PROTESTANTES
1 PREDICATION DE RETRAITES
1 RELIGIEUSES
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 RETRAITE SPIRITUELLE
1 SERMONS
1 TIERS-ORDRE FEMININ
1 VOYAGES
2 CART, JEAN-FRANCOIS
2 GOUBIER, ACHILLE
2 HUC, DOMINICAIN
2 HUC, REGIS-EVARISTE
2 VAILHE, SIMEON
3 NIMES - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le] 21 avril [18]55.
- 21 apr 1855
- [Nîmes,
Ma chère fille,
J’ai à vous répondre sur deux questions.
1° Je ne pense pas confier les petites protestantes à d’autres qu’à des tertiaires, et je ne vous désire que pour les retraites, l’adoration perpétuelle, enfin ce dont nous étions convenus. Mais je voudrais que vous tinssiez la main aux bonnes oeuvres de Nîmes.
2° Le Père Huc n’a pas fait merveille comme prédicateur[1]. Son organe le sert mal, il se répète sans cesse. Mais par bonheur, j’engageai l’abbé Goubier à le faire prêcher, le matin, quelques instructions aux dames. D’abord il déplut, puis les gens raisonnables le goûtèrent et il a fait sur ce terrain beaucoup de bien. J’ai la conviction fondée qu’il en a fait au confessionnal. Ce n’est pas un orateur. Il peut faire du bien à des auditoires de religieuses ou de femmes chrétiennes.
Je ne pourrai vous envoyer des sujets que quand vous serez ici, mais ici vous en auriez positivement. Merci de ce que vous me dites de bon. Mon coeur est très dilaté pour vous, je vous assure. Ce sont des choses si évidentes qu’elles semblent n’avoir pas besoin d’être dites. Mon voyage est retardé probablement jusqu’au 30 par un malentendu. L’évêque s’en va et je ne sais si j’aurai le temps de rester beaucoup à Rome.
Adieu, ma fille.