- T1-432
- 396
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.432
- Orig.ms. ACR, AN 59; D'A., T.D. 38, n. 59, pp. 200-201.
- 1 CREANCES A PAYER
1 FAMILLE
1 HERITAGES
1 MARIAGE
1 PRUDENCE
2 COURTOIS, MADAME RAYMOND DE
2 COURTOIS, RAYMOND DE
2 SAINT-PREGNON, MADAME DE
2 VAILHE, SIMEON
3 NIMES - A MADEMOISELLE AMELIE DE PELISSIER
- ESCURES Comtesse
- le 26 mai 1854] (1).
- 26 may 1854
- [Lavagnac,
- Mademoiselle
Mademoiselle Amélie de Pélissier
13, avenue Marbeuf, près les Champs Elysées
Paris.
Enfin, je vais un peu mieux, ma chère fille, et j’en profite pour vous écrire deux mots. J’ai toujours considéré Mme de Saint- P[régnon] comme votre mauvais génie. Si vous croyez être utile à cette âme si malade, dévouez- vous à elle, mais je crains bien que vous ne soyez pas la plus forte, vous y succomberez. Enfin, je ne vous défends pas de tenter un miracle; la charité en fait faire.
Je prévois que vos affaires d’argent vont vous rendre Nîmes à tout jamais insupportable. Aussi je n’y songe plus pour vous. Je persiste à croire que le plus grand service à rendre à votre soeur, c’est de pousser M. de Courtois. Même dans l’hypothèse où vous ne vous marieriez pas, il sera bon de les forcer à vous payer; car, si vous n’en avez pas besoin pour vous, cela sera peut-être un jour très utile à vos neveux.
Je voudrais vous parler du bon Dieu, mais je resterai dans le gros positif. C’est déjà énorme que je sois arrivé là; je n’ai pas encore écrit si long à aucun de mes enfants spirituels.
Adieu, ma chère fille.
E. D'ALZON.