- T1-401
- 362
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.401
- Orig.ms. ACR, AD 17; D'A., T.D.21, n. 206, p. 123.
- 1 ACCEPTATION DE LA CROIX
1 EFFORT
1 PROJET D'UNION AVEC LES RESURRECTIONNISTES
2 JANDEL, VINCENT
2 JELOWICKI, ALEXANDRE
2 KAJZIEWICZ, JEROME
2 LAURENT, CHARLES
2 O'NEILL, THERESE-EMMANUEL
3 ROME - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le] 19 mars 1854.
- 19 mar 1854
- [Nîmes,
Je vous envoie, ma chère fille, la lettre du P. Jérôme, avec ma réponse, Pourriez-vous en donner connaissance au P. Laurent? Vous pourriez faire prendre une copie de la lettre du P. Jérôme et de la mienne. Je suis très résolu à ne pas me départir de la ligne que j’indique, que le P. Jérôme a approuvée et que le P. Jelowicki approuvait, il y a huit jours. Quand vous aurez lu ma lettre, à moins que vous ne la désapprouviez positivement, envoyez-la au P. Jelowicki qui la fera arriver à Rome[1].
En arrivant ici, j’ai trouvé d’assez lourdes croix. Je me répète, tant que je puis: In patientia vestra possidebitis animas vestras[2]. Oh! quand en serai-je à me bien posséder? Et votre santé, où en est-elle? Il est bon d’être avec vous, ma fille, mais c’est trop bon, et il nous faut la croix. Je fais des efforts pour être doux et je vois avec trop peu d’humilité tout ce qui me manque. Veuillez dire à Soeur Th[érèse]-Emmanuel que j’ai beaucoup prié pour elle, ces jours-ci. Il me prend des craintes d’amitié qu’elle ne soit pas aussi délicatement sainte que Dieu le lui demande.
Tout à vous, ma fille, et du fond du coeur.
E. D'ALZON.