Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.180

21 jun 1852 Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Son activité pour préparer la venue des Religieuses à Nîmes. – Mais il ne veut rien faire sans examen et sans prière.

Informations générales
  • T1-180
  • 162
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.180
  • Orig.ms. ACR AD 832; D'A., T.D. 21, n. 89, pp. 58-59.
Informations détaillées
  • 1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
    1 EXAMEN
    1 FONDATEUR
    1 QUERELLE DES AUTEURS CLASSIQUES
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 VIE DE PRIERE
    2 CART, JEAN-FRANCOIS
    2 COIRARD, MIRRA
    2 FABRE, JOSEPHINE
    2 FEVAL, MARIE-AIMEE
    3 NIMES
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 21 juin 1852.
  • 21 jun 1852
  • Nîmes,
  • Maison de l'Assomption
La lettre

Voici une seconde lettre, ma chère fille. Mlle Coirard sort d’ici et me propose une maison à louer ou à vendre, et qui paraîtrait très commode pour votre petit commencement d’oeuvre. Vous voyez, ma chère fille, que nous ne perdons pas de temps. Toutefois, c’est peut-être aller un peu vite. Il faut examiner. Et puis, Monseigneur à qui j’ai dit quelques mots, mais que nous n’ébranlerons pas si facilement. Cependant il branle au manche. Mais vous, ma fille, pourrez-vous nous donner des sujets? Je dois vous prévenir que Mlle Fabre étant venue communier ce matin à la chapelle, je lui ai dit que je la chargerais de me préparer de loin tout ce qui était nécessaire pour cette fondation. Je ne la crois pas capable d’être jamais religieuse. Elle pourrait être fondatrice, rester à Nîmes, et, si son père venait à mourir, avoir un appartement chez vous comme dame pensionnaire, jusqu’à ce que sa mère fût morte. Le temps me manque pour vous développer cette idée, mais je la crois, sauf meilleur avis, très praticable et utile pour vous et pour elle, dans l’hypothèse où l’on voulût avoir une fondation à Nîmes. Or, il semble que Dieu ait permis la sortie de Soeur [Marie-]Aimée du couvent, pour nous talonner un peu plus vigoureusement. Il faut beaucoup prier, ma fille, puis Dieu nous fera connaître sa volonté.

Je vais un peu mieux aujourd’hui. J’espère que ce mieux continuera. Adieu et bien tout à vous. Je compte sur votre charité pour me tenir au courant de la lutte contre les idées chrétiennes.

Tout à vous encore une fois.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum