- T1-055
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- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.55
- Orig.ms. ACR, AD 767; D'A.,T.D.21, n.24, p.20.
- 1 COLLEGES
1 LOCAUX SCOLAIRES
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 VICAIRE APOSTOLIQUE
2 CHARLES BORROMEE, SAINT
2 GRIFFITH, RAYMOND
2 SIBOUR, MARIE-DOMINIQUE
2 TISSOT, PAUL-ELPHEGE
3 ANGLETERRE
3 MARSEILLE
3 PARIS - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le 17 juillet 1851.
- 17 jul 1851
- Nîmes,
- Maison de l'Assomption
Je vous ai écrit, ce matin, un petit mot pour vous expliquer mon silence. J’attends quelques personnes et je profite d’un moment de liberté pour vous écrire. D’abord, je n’ai qu’à vous remercier de ce que vous avez fait pour notre maison. C’est parfait; puis, pour le nom nous y reviendrons: Saint Charles me semble devoir être abandonné. Je vous demande un peu de temps pour discuter la question du prix.
Le vicaire apostolique est arrivé à Marseille. On ne sait pas quand il sera sacré. Probablement, il s’embarquera en Angleterre. Il se chargera de vos Soeurs. On vous fera dire très exactement l’époque de son départ; lui-même ne la sait pas[1].
Je reçois votre deuxième lettre, celle du 14. Malheureusement, M. Tissot ne m’a pas envoyé le plan du rez-de-chaussée. J’ai tous les étages, sauf celui-là. La dernière distribution me paraît la meilleure, sauf que je regrette une grande salle sur la cour pour étude, tandis que nous en mettons une sur la rue, où il y aura bien du bruit. Le principe des dortoirs au second, des religieux au troisième, est très bon; je l’avais déjà adopté et je suis heureux de me trouver d’accord avec vous sur ce point. L’important est: 1° de ménager le plus possible les études et les classes loin du bruit; 2° une infirmerie, où les parents voient que les enfants seront soignés. Le reste n’est rien avec le local que nous avons.
J’ai déjà écrit à l’archevêque de Paris. Si M. Tissot était assez bon pour vous remettre un calque du rez-de-chaussée et du premier, vous seriez assez bonne pour y mettre les désignations définitives telles que vous les entendez; les autres étages n’offrent aucune difficulté. J’avais déjà souhaité la chapelle au premier. Je m’en rapporte à vous pour son arrangement.
On me dérange. Adieu, ma chère fille. Excusez-moi, mais je ne sais pas trop où j’ai la tête avec une foule de dérangements.
E. D'ALZON