Vailhé, LETTRES, vol.3, p.583

2 jul 1850 Paris, SAUGRAIN Hippolyte aa

Grâce au traitements suivi, sa santé s’améliore. -Il est content des élèves et espère l’envoyer bientôt dans les missions.

Informations générales
  • V3-583
  • 0+692|DCXCII
  • Vailhé, LETTRES, vol.3, p.583
Informations détaillées
  • 1 JEUX
    1 MEDECIN
    1 PRUDENCE
    1 REGLES DES RELIGIEUX
    1 RENONCEMENT
    1 SANTE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    1 ZELE APOSTOLIQUE
    2 BLAUD, CLAUDE-JULES
    2 CART, JEAN-FRANCOIS
    2 JUJOT, ABBE
    2 OSTROWSKI, COMTE
    2 RECAMIER, JOSEPH
    3 NIMES
    3 PARIS
  • AU FRERE HIPPOLYTE SAUGRAIN (1).
  • SAUGRAIN Hippolyte aa
  • le 2 juillet 1850.
  • 2 jul 1850
  • Paris,
La lettre

Mon cher ami,

J’ai enfin reçu une lettre de vous et je vais y répondre en peu de mots, parce que j’ai à écrire à vingt personnes et qu’enfin je vais voir, je l’espère, M. Récamier. Ma santé est assez bien. Je sens les forces me revenir. Je présume, à moins d’empêchement, quitter Paris de demain en huit: j’arriverai à Nîmes le jour ou la veille du classement. Si Dieu me donne de la santé, je crois bien que nous commencerions à faire le sacrifice de nos vacances pour travailler un peu sérieusement à la règle. Ceci me paraît indispensable avec tout ce que je vois s’ouvrir devant nous. J’arriverai avec un élève, s’il ne me précède pas; c’est un Polonais, le jeune comte Ostrowski. Je n’en suis pas fâché. Si la Pologne donne, nous irons bien.

Je vous remercie de ce que vous avez fait pour M. Jujat(2). Monseigneur qui m’en a écrit a été très content de votre prudence. Je vous autorise à promettre la récompense de la promenade aux deux. divisions réunies, à leur faire compliment de ma part sur leur bonne tenue. Quant à l’abbé Blaud, je suis peiné qu’il n’ait pas voulu comprendre; j’arrangerai cela pour mon retour. Si vous voulez m’écrire, dépêchez-vous, parce que j’espère n’être pas plus de huit jours ici.

Allons, mon cher ami, sanctifiez-vous et donnez-vous tout à Dieu. Allumez dans votre âme un zèle vraiment apostolique. Je suis très préoccupé de votre vocation pour les missions, et si vous ne nous étiez pas utile encore un an ou deux, je vous aurais envoyé dans trois mois. J’avais une belle occasion.

Tout à vous en Notre-Seigneur.

E. d'Alzon.
Notes et post-scriptum
1. Voir *Notes et Documents*, t. IV p. 38.2. Professeur de rhétorique qu'on avait dû congédier.