Vailhé, LETTRES, vol.3, p.294

• V3-294
• 0+543|DXLIII
• Vailhé, LETTRES, vol.3, p.294

• 1 DISCOURS DE DISTRIBUTION DES PRIX
  1 ELEVES
  1 MAITRES
  1 SURVEILLANTS
  2 ALZON, HENRI D'
  2 ALZON, MADAME HENRI D'
  2 CARDENNE, VICTOR
  2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
  2 HENRI, EUGENE-LOUIS
  2 LAURENT, CHARLES
  2 PRADEL, ABBE
  2 VIGNAUD, MADAME JEAN
  3 CARPENTRAS
  3 LAVAGNAC
• A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND (1).
• GERMER_DURAND_EUGENE
• le 5 septembre 1847.
• 5 sep 1847
• Lavagnac,

Mon cher ami,

Je crois qu’en effet l’abbé Laurent ne peut faire que la troisième; il n’y aura pas grand mal à cela. Il saura, une autre fois, un peu plus ce qu’il veut. Je ne suis point en peine pour le professeur de cinquième mais celui de seconde me préoccupe beaucoup. J’ai frappé à plusieurs portes, je ne trouve encore rien. Les surveillants s’offrent en masse.

Je désire que vous fassiez tous vos efforts pour communiquer de votre gravité et de votre tact à votre compagnon de voyage(2). Il vous aime assez pour que les observations à lui faire sur ce chapitre soient bien prises venant de vous. Et je crois qu’il a quelque chose à apprendre, si j’en crois certaines observations des parents. Tout le monde me fait l’éloge de votre discours; c’est une bonne chose à entendre dire. Ne pouvez-vous pas descendre jusqu’à Lavagnac avec l’abbé Henri? Mes parents seraient enchantés de votre visite.

Les demandes de numéros continuent, mais lentement. Je crois que nous pouvons compter sur 45 nouveaux élèves; 12 à 15 des anciens s’en iront; nous en aurons de 110 à 115. L’abbé Pradel sera probablement aumônier au collège de Carpentras. Ce que vous dites de la nécessité de fortifier les enfants est bien vrai; il m’est venu quelques idées que je vous communiquerai pendant la retraite. Je la prépare sur la vie de Jésus-Christ. Aujourd’hui même, j’ai reçu une lettre de Cardenne. Il se porte très bien et fume beaucoup, si j’en juge par l’odeur qu’exhale son papier. Je vous quitte pour lui répondre.

Veuillez offrir mes hommages à Mme Vignaud et à Mme Durand. Adieu, cher ami. Priez aussi, vous, pour moi. Vous savez combien je compte et je m’appuie sur vous. Il est si bon d’avoir de semblables appuis.

Tout vôtre, mille fois plus que je ne puis vous l’exprimer.