- V2-015
- 0+273|CCLXXIII
- Vailhé, LETTRES, vol.2, p.15
- 1 CONFESSIONNAL
2 BONAPARTE, EUGENE-LOUIS-NAPOLEON
2 CABRIERES, ANATOLE DE
2 CARDENNE, VICTOR
2 DU LAC, JEAN-MELCHIOR
2 MONNIER, EUGENE-THOMAS
2 MONNIER, JULES
2 NISARD, DESIRE
3 NIMES, CATHEDRALE - A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND (1).
- GERMER_DURAND_EUGENE
- le 1er avril 1837.]
- 1 apr 1837
- [Nîmes,
J’attends M. Durand à la cathédrale, de 5 à 7 heures. Qu’il prenne la peine de me faire demander au confessionnal, et je passerai sur-le-champ à la sacristie.
Je serai chez moi à 8 heures, mais j’engage M. Monnier à ne venir que vers 9 heures, parce qu’alors je serai plus libre(2).
Emm. d’Alzon.
Samedi, 1er avril 1837.
E.D'ALZON1. Reproduite dans *Notes et Documents*, t. II, p. 65.
2. Jules Monnier, collaborateur et ami du P. d'Alzon, comme Eugène Durand, était né, en 1815, à Paris, d'une famille originaire du Jura. Lauréat à plusieurs reprises des concours généraux, lorsqu'il était au collège, il passa ensuite à l'Ecole normale, sous la direction intellectuelle de Nisard et, de là, au collège royal de Nîmes. Assez indifférent aux idées religieuses, il fut ramené à Dieu par l'abbé d'Alzon, Dès lors, l'amour de Dieu tint la première place dans son coeur que jusque-là avait dominé l'amour des belles-lettres. Lorsqu'en 1844 l'abbé d'Alzon prit en mains le pensionnat catholique de l'Assomption, Monnier, qui le secondait déjà dans ses bonnes oeuvres, donna sa démission de l'Université et s'attacha définitivement à lui. Comme professeur, il exerça une influence remarquable sur plusieurs générations d'élèves. Entre ses classes, sa piété affective veillait à secourir les malheureux par les Conférences de Saint-Vincent de Paul, dont il fut le réorganisateur à Nîmes, ou bien à instruire les enfants des familles pauvres. D'une santé délicate, que son imagination exaltée rendait encore plus précaire, il dut, à plusieurs reprises, suspendre son enseignement pour soigner sa poitrine. Une crise plus violente d'hémoptysie le terrassait en janvier 1856, et il rendait sa belle âme à Dieu le 16 mars de la même année, le jour même de la naissance du Prince impérial. Des travaux divers qu'il publia, citons une brochure de 48 pages, qui parut en 1844: *Les Carmélites à Nîmes*; puis, dans la *Revue de l'enseignement chrétien*, décembre 1853, une courte biographie, qui fut tirée en brochure séparée: *Notice sur F.-V. Cardenne*, Nîmes, 1854; étude qu'il reprit et développa sous la forme d'un assez fort volume in-12: *Un maître chrétien*. Notice sur F.-V. Cardenne, Paris et Nîmes, 1855. Cardenne -un de nos fondateurs et le premier religieux défunt, était d'ailleurs son ami intime, enthousiaste pour le bien et dévoué comme lui à l'assistance des malheureux et à l'instruction des enfants. Un des fils de Monnier, entré dans notre Congrégation sous le nom de Fr. Thomas, devint ensuite précepteur et mourut en 1910, attaché en qualité de prêtre auxiliaire à la paroisse Saint- Martin, de Marseille. (Voir *Echo de Notre-Dame de la Garde*, 24 avril 1910.) Sur Jules Monnier, on peut consulter un article de du Lac et un autre de l'abbé de Cabrières dans l'*Univers*, du 27 avril 1856.2. Jules Monnier, collaborateur et ami du P. d'Alzon, comme Eugène Durand, était né, en 1815, à Paris, d'une famille originaire du Jura. Lauréat à plusieurs reprises des concours généraux, lorsqu'il était au collège, il passa ensuite à l'Ecole normale, sous la direction intellectuelle de Nisard et, de là, au collège royal de Nîmes. Assez indifférent aux idées religieuses, il fut ramené à Dieu par l'abbé d'Alzon, Dès lors, l'amour de Dieu tint la première place dans son coeur que jusque-là avait dominé l'amour des belles-lettres. Lorsqu'en 1844 l'abbé d'Alzon prit en mains le pensionnat catholique de l'Assomption, Monnier, qui le secondait déjà dans ses bonnes oeuvres, donna sa démission de l'Université et s'attacha définitivement à lui. Comme professeur, il exerça une influence remarquable sur plusieurs générations d'élèves. Entre ses classes, sa piété affective veillait à secourir les malheureux par les Conférences de Saint-Vincent de Paul, dont il fut le réorganisateur à Nîmes, ou bien à instruire les enfants des familles pauvres. D'une santé délicate, que son imagination exaltée rendait encore plus précaire, il dut, à plusieurs reprises, suspendre son enseignement pour soigner sa poitrine. Une crise plus violente d'hémoptysie le terrassait en janvier 1856, et il rendait sa belle âme à Dieu le 16 mars de la même année, le jour même de la naissance du Prince impérial. Des travaux divers qu'il publia, citons une brochure de 48 pages, qui parut en 1844: *Les Carmélites à Nîmes*; puis, dans la *Revue de l'enseignement chrétien*, décembre 1853, une courte biographie, qui fut tirée en brochure séparée: *Notice sur F.-V. Cardenne*, Nîmes, 1854; étude qu'il reprit et développa sous la forme d'un assez fort volume in-12: *Un maître chrétien*. Notice sur F.-V. Cardenne, Paris et Nîmes, 1855. Cardenne -un de nos fondateurs et le premier religieux défunt, était d'ailleurs son ami intime, enthousiaste pour le bien et dévoué comme lui à l'assistance des malheureux et à l'instruction des enfants. Un des fils de Monnier, entré dans notre Congrégation sous le nom de Fr. Thomas, devint ensuite précepteur et mourut en 1910, attaché en qualité de prêtre auxiliaire à la paroisse Saint-Martin, de Marseille. (Voir *Echo de Notre-Dame de la Garde*, 24 avril 1910.) Sur Jules Monnier, on peut consulter un article de du Lac et un autre de l'abbé de Cabrières dans l'*Univers*, du 27 avril 1856.
2. Jules Monnier, collaborateur et ami du P. d'Alzon, comme Eugène Durand, était né, en 1815, à Paris, d'une famille originaire du Jura. Lauréat à plusieurs reprises des concours généraux, lorsqu'il était au collège, il passa ensuite à l'Ecole normale, sous la direction intellectuelle de Nisard et, de là, au collège royal de Nîmes. Assez indifférent aux idées religieuses, il fut ramené à Dieu par l'abbé d'Alzon, Dès lors, l'amour de Dieu tint la première place dans son coeur que jusque-là avait dominé l'amour des belles-lettres. Lorsqu'en 1844 l'abbé d'Alzon prit en mains le pensionnat catholique de l'Assomption, Monnier, qui le secondait déjà dans ses bonnes oeuvres, donna sa démission de l'Université et s'attacha définitivement à lui. Comme professeur, il exerça une influence remarquable sur plusieurs générations d'élèves. Entre ses classes, sa piété affective veillait à secourir les malheureux par les Conférences de Saint-Vincent de Paul, dont il fut le réorganisateur à Nîmes, ou bien à instruire les enfants des familles pauvres. D'une santé délicate, que son imagination exaltée rendait encore plus précaire, il dut, à plusieurs reprises, suspendre son enseignement pour soigner sa poitrine. Une crise plus violente d'hémoptysie le terrassait en janvier 1856, et il rendait sa belle âme à Dieu le 16 mars de la même année, le jour même de la naissance du Prince impérial. Des travaux divers qu'il publia, citons une brochure de 48 pages, qui parut en 1844: *Les Carmélites à Nîmes*; puis, dans la *Revue de l'enseignement chrétien*, décembre 1853, une courte biographie, qui fut tirée en brochure séparée: *Notice sur F.-V. Cardenne*, Nîmes, 1854; étude qu'il reprit et développa sous la forme d'un assez fort volume in-12: *Un maître chrétien*. Notice sur F.-V. Cardenne, Paris et Nîmes, 1855. Cardenne -un de nos fondateurs et le premier religieux défunt, était d'ailleurs son ami intime, enthousiaste pour le bien et dévoué comme lui à l'assistance des malheureux et à l'instruction des enfants. Un des fils de Monnier, entré dans notre Congrégation sous le nom de Fr. Thomas, devint ensuite précepteur et mourut en 1910, attaché en qualité de prêtre auxiliaire à la paroisse Saint- Martin, de Marseille. (Voir *Echo de Notre-Dame de la Garde*, 24 avril 1910.) Sur Jules Monnier, on peut consulter un article de du Lac et un autre de l'abbé de Cabrières dans l'*Univers*, du 27 avril 1856.2. Jules Monnier, collaborateur et ami du P. d'Alzon, comme Eugène Durand, était né, en 1815, à Paris, d'une famille originaire du Jura. Lauréat à plusieurs reprises des concours généraux, lorsqu'il était au collège, il passa ensuite à l'Ecole normale, sous la direction intellectuelle de Nisard et, de là, au collège royal de Nîmes. Assez indifférent aux idées religieuses, il fut ramené à Dieu par l'abbé d'Alzon, Dès lors, l'amour de Dieu tint la première place dans son coeur que jusque-là avait dominé l'amour des belles-lettres. Lorsqu'en 1844 l'abbé d'Alzon prit en mains le pensionnat catholique de l'Assomption, Monnier, qui le secondait déjà dans ses bonnes oeuvres, donna sa démission de l'Université et s'attacha définitivement à lui. Comme professeur, il exerça une influence remarquable sur plusieurs générations d'élèves. Entre ses classes, sa piété affective veillait à secourir les malheureux par les Conférences de Saint-Vincent de Paul, dont il fut le réorganisateur à Nîmes, ou bien à instruire les enfants des familles pauvres. D'une santé délicate, que son imagination exaltée rendait encore plus précaire, il dut, à plusieurs reprises, suspendre son enseignement pour soigner sa poitrine. Une crise plus violente d'hémoptysie le terrassait en janvier 1856, et il rendait sa belle âme à Dieu le 16 mars de la même année, le jour même de la naissance du Prince impérial. Des travaux divers qu'il publia, citons une brochure de 48 pages, qui parut en 1844: *Les Carmélites à Nîmes*; puis, dans la *Revue de l'enseignement chrétien*, décembre 1853, une courte biographie, qui fut tirée en brochure séparée: *Notice sur F.-V. Cardenne*, Nîmes, 1854; étude qu'il reprit et développa sous la forme d'un assez fort volume in-12: *Un maître chrétien*. Notice sur F.-V. Cardenne, Paris et Nîmes, 1855. Cardenne -un de nos fondateurs et le premier religieux défunt, était d'ailleurs son ami intime, enthousiaste pour le bien et dévoué comme lui à l'assistance des malheureux et à l'instruction des enfants. Un des fils de Monnier, entré dans notre Congrégation sous le nom de Fr. Thomas, devint ensuite précepteur et mourut en 1910, attaché en qualité de prêtre auxiliaire à la paroisse Saint-Martin, de Marseille. (Voir *Echo de Notre-Dame de la Garde*, 24 avril 1910.) Sur Jules Monnier, on peut consulter un article de du Lac et un autre de l'abbé de Cabrières dans l'*Univers*, du 27 avril 1856.