- DR13_207
- 6814
- DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 207
- Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 18, p. 164.
- 1 ACTES DU GOUVERNEMENT RELIGIEUX
1 CONTRARIETES
1 LIVRES
1 PENSEE
1 SUPERIEURE
1 VIE DE PRIERE
1 VOIE UNITIVE
2 LA BOUILLERIE, FRANCOIS DE - A SOEUR THERESE DU SACRE-COEUR DE FOUCAULT
- FOUCAULT Thérèse ra
- Nîmes, 25 oct[obre 18]79.
- 25 oct 1879
- Nîmes
Ma chère fille,
Vous avez eu une bonne pensée en m’écrivant. Quant à moi, je trouve qu’on peut partout être uni à Dieu, en rappelant sa présence aussi souvent que possible: peu à peu on s’accoutume à ne presque pas la perdre ou elle revient d’elle-même très doucement. L’expérience m’a prouvé qu’une supérieure doit sans doute agir, mais qu’elle fait bien plus de choses et bien plus aisément, quand elle a beaucoup prié. Elle voit sous l’oeil de Dieu une foule d’embarras qui se débrouillent, parce qu’elle les considère dans une lumière plus haute que la prière a fait descendre dans son coeur, mais aussi dans sa tête.
Adieu, ma chère fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur.
E.D’ALZON.
Je n’ai pas le livre de votre oncle.
E.D'ALZON