DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 524

• DR12_524
• 6410
• DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 524
• Orig.ms. ACR, AD 1769; D'A., T.D. 24, n. 1310, p. 76.

• 1 ALUMNATS
  1 ASSOMPTIONNISTES
  1 CHAPELLE
  1 COLERE
  1 CONFESSEUR
  1 CONFESSION SACRAMENTELLE
  1 CONTRARIETES
  1 CRITIQUES
  1 EPISCOPAT
  1 HUMILITE
  1 IMPRESSION
  1 MEDISANCE
  1 MIRACLE
  1 PELERINAGES
  1 RECREATIONS DES RELIGIEUX
  1 SEVERITE
  2 REDIER, JEAN-JOSEPH
  2 VARIN D'AINVELLE, JEANNE-EMMANUEL
  2 VARIN D'AINVELLE, MADAME J.-B.-FELIX
  3 ALES
  3 BORDEAUX
  3 ESPAGNE
  3 LYON
  3 NICE
  3 NICE, QUARTIER SAINT-BARTHELEMY
  3 NIMES
  3 PARIS
• A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
• MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
• Alès, le 23 août 1878.
• 23 aug 1878
• Alès

Ma chère fille,

Je viens de passer deux ou trois jours à Alès, où j’ai pu réunir quelques religieux(1). Nous avons pris des arrangements pour faire marcher les alumnats, qui sont ma grande préoccupation.

Nos religieux ne sont ni à Bordeaux, ni à Lyon, et c’est la même disposition que je constate(2). Nous sommes au plus tendre avec M. Rédier. Je crois qu’il faut chercher la cause ailleurs. Mme Varin m’a parlé d’elle-même de son impression pour Nice. Elle est allée se confesser à Saint-Barthélemy, elle a eu les confidences des Capucins qui ne sont pas contents. Elle pense qu’on parle trop des confesseurs dans les récréations, ce qui amène toujours des misères. J’ai été très édifié de la façon dont elle m’a parlé de sa fille(3), à qui elle donne tort pour une foule de choses, soit pour son horreur de la chapelle, soit pour une sévérité de jugement qu’elle est loin de partager.

Vous aurez vu les pèlerins, quand vous recevrez ma lettre. Malgré la masse de miracles, je crois qu’il est temps d’en laisser faire à d’autres ou pour d’autres. Evidemment, il s’accumule des masses de colères épicopales. Quand l’orage éclatera, nous serons bien embarrassés. Un peu d’humilité dans le succès me semblerait bien utile. Chacun son tour.

Si vous allez en Espagne, passerez-vous par Nîmes? Moi, je compte aller à Paris aussitôt après l’Exposition.

Adieu, ma fille. Bien vôtre en Notre-Seigneur.

E.D’ALZON.

Je ne puis me relire.