- PM_XV_286
- 5741 a
- Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 286.
- Orig.ms. ACR, AJ 339; D'A., T.D. 32, n.339, pp. 328-329.
- 1 BULGARES
1 CHAPITRE GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
1 FRERES CONVERS ASSOMPTIONNISTES
1 OBLATES
2 BONNEFOY, FRANCOIS DE SALES
2 DURAND, MADELEINE
2 LAURENT, CHARLES
2 MALASSIGNE, ATHANASE
3 ARRAS
3 CARAGATCH
3 DEDEAGATCH
3 NIMES - AU PERE VICTORIN GALABERT
- GALABERT Victorin aa
- Nîmes, le 29 septembre 187[6](1).
- 29 sep 1876
- Nimes
- Evêché|de Nîmes
Cher ami,
Le P. Athanase va partir, et je veux vous dire encore un petit mot d’affection. Je vous recommande de veiller au maintien de la règle. Ce bon Père a dû vous copier les principaux articles du Chapitre. Il en a eu le temps, mais nous vous enverrons cela plus tard, quand le P. Laurent les aura lithographiées. Quant aux Oblates, encore une fois, je tiens à ce qu’au plus tôt elles soient séparées des Frères convers, et les garçons des filles. Je tiens à ce qu’il y ait une résidence de religieux à Kara-Agatch. Sur ce point, il m’est impossible de modifier mes idées.
Quant aux religieuses de Kara-Agatch, au collège [de Nîmes] 6 religieuses suffisent à 350 personnes, 3 peuvent suffire à 50; à Arras, 5 suffisent pour 400 orphelins. Puisque vous dites devoir quitter la maison de Saint-Vincent, transportez-la plus près de Kara-Agatch. Vous êtes bien de mon avis en principe, mais quant à son application, vous la renvoyez un peu trop loin. Veuillez partir de cette pensée qu’après les communications que nous ont faites les Lazaristes et les Soeurs de Charité, le gouvernement du supérieur général s’exerce surtout à la maison-mère des Soeurs de Charité. Vous aurez bien plus de temps pour les affaires Bulgares, si vous donnez aux Oblates un peu moins de temps. Une idée. Ne pourriez-vous pas prendre à côté de Saint-Vincent une petite maison pour vous, et Fr. François, plus le Bulgare qui est à vos ordres? Aussitôt les Soeurs seraient parfaitement à Saint-Vincent, d’après ce que me dit le P. Athanase.
Quant à celui-ci, je l’ai assez vivement poussé à ne s’occuper que des garçons et des convers, à confesser les Soeurs un peu plus rapidement à éviter les directions et surtout toutes ces correspondances dont j’ai supprimé les trois quarts, tout en l’en prévenant. Je crains qu’on ne tombe dans une certaine vulgarité qui serait déplorable, tandis qu’il faut relever le niveau. Voici une lettre pour les Soeurs(2). Vous la leur lirez; ce sera pour vous une force. Adieu, mon bien cher ami. Je vais faire mon possible pour aller vous voir, si surtout on pouvait s’arrêter à Dédé-Agatch.
Mille et mille fois à vous.
E.D’ALZON.
Pour ce qui est de vos achats, ne vous adressez plus à Soeur Madeleine, mais à la maison-mère des Oblates; tout cela sera plus régulier.
E.D'ALZON2. *Lettre* 5741.