DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 253

21 may 1874 Nîmes BAILLY_VINCENT de Paul aa

Ce n’était qu’une humble justification – La note de Germiny – Une circulaire sur les études – Les bases posées par le dernier Chapitre.

Informations générales
  • DR10_253
  • 5037
  • DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 253
  • Orig.ms. ACR, AH 23; D'A., T.D.28, n.373, p.15.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 ARISTOCRATIE DE L'ASSOMPTION
    1 ART DE LA MEDECINE
    1 BACCALAUREAT
    1 CHAPITRE GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
    1 CIRCULAIRES DU PERE D'ALZON
    1 COMITES CATHOLIQUES
    1 ETUDES ECCLESIASTIQUES
    1 MALADIES
    1 MOIS DE MARIE
    1 NOTRE-DAME DES CHATEAUX
    1 PROGRAMME SCOLAIRE
    1 REMEDES
    1 SYMPTOMES
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BOUVY, EDMOND
    2 DEGUY, GEORGES
    2 GERMINY, EUGENE DE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    3 BESANCON
    3 FRANCE
    3 PARIS
    3 PARIS, RUE FRANCOIS Ier
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Nîmes, 21 mai [18]74.
  • 21 may 1874
  • Nîmes
La lettre

Objet chéri,

1° D’abord, il paraît que le mois de Marie porte sur les nerfs, sur les miens d’abord, car je n’avais pas la pensée de vous faire de la peine, mais une humble justification(1).

2° Non seulement on croit ici que le Fr. Georges a les tubercules, mais une caverne.

3° Il me semble que je tiens à la maison de Paris; mais il y en a d’autres en France. Ceci dit en toute humilité.

4° J’ajouterai avec toute la mansuétude que je puis avoir, (mais peut-être n’en ai-je pas), que certains médecins ont un système, le plus nouveau est le plus beau. A Besançon, on a traité dans le temps la fièvre typhoïde, je crois, au vin de Champagne, et les infirmiers ne se gênaient [pas] pour se traiter comme des fiévreux.

Quant à Germiny, nous avons approuvé sa note, le P. Emmanuel, si je ne me trompe, en particulier. (Consulté, il se rappelle l’approbation de la sous-commission de la Commission)(2). Il est évident que nous avons eu par les mains des imbéciles, fait très humiliant; nous chercherons à ne plus en avoir(3). Nous prendrons votre petit garçon aux Châteaux sur-le-champ, du moment qu’il paye et qu’il remplit les conditions lithographiées. Je vous encourage pour le Bulletin(4), puisque nous songeons à vous donner le Fr. Edmond-Marie(5), l’an prochain. Vous allez avoir, de plus, une circulaire du Père général des Augustins de l’Assomption sur les études, où, sans exclure absolument les imbéciles, nous ne donnerons les dignités qu’à ceux qui rempliront certaines conditions d’instruction(6). Le dernier Chapitre a posé les bases, il importe de les développer. Je m’arrête et vous menace d’un mois de Marie par moi. L’évêque va mieux.

Tuissimus tuus.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. En réponse à la lettre du P. d'Alzon du 18, le P. Bailly avait écrit : "...il serait fâcheux que les renseignements ou avis qu'on pourrait transmettre par sentiment filial pour vous et la congrégation, soient considérés comme des récriminations" (20 mai).
2. Le 11 avril, à la 5e séance de l'assemblée des Comités catholiques, M. de Germiny a présenté un rapport sur la réforme du baccalauréat. C'est sans doute de cette question également que traitait sa note.
3. Le P. d'Alzon parle maintenant de certains candidats reçus un peu inconsidérément dans la congrégation.
4. "Le *Bulletin de l'Union* est autorisé d'hier par le gouverneur. Le premier numéro est prêt, il va paraître jeudi [...] j'ai accepté, tous refusant, de le faire (Vincent de Paul, 20 mai).
5. Les T.D. ont écrit *Edouard-Marie*.
6. La circulaire sur les études est datée du 18 juin 1874. Sur cette "aristocratie" au sein de la congrégation : *Lettre* 5020, n.1.