- DR10_007
- 4743
- DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 7
- Orig.ms. ACR, AL 441; D'A., T.D.36, n.45, pp.148-149.
- 1 AMITIE
1 PRIEURE DE NIMES
1 SANTE
2 DONNET, FRANCOIS
2 LA BOUILLERIE, FRANCOIS DE
2 VARIN D'AINVELLE, JEANNE-EMMANUEL
3 AUTEUIL
3 BORDEAUX
3 NICE
3 NIMES - A SOEUR MARIE DU SAINT-SACREMENT DE GOUY
- GOUY Marie du Saint-Sacrement ra
- Nîmes, 4 janvier [18]73.
- 4 jan 1873
- Nîmes
Que je suis heureux de revoir votre écriture, ma bien chère fille. Je me persuadais que, si vous ne m’écriviez pas, c’est que vous aviez au moins le poignet coupé. Enfin, vous n’êtes pas morte, malgré vos nouvelles; et, malgré les soixante-trois ans qui s’accomplissent pour moi pendant l’année qui s’ouvre, j’espère bien vous voir avant la vallée de Josaphat. Dans tous les cas, je m’inscris en faux et je proteste contre la supposition que Mgr de la Bouillerie(1) me ferait aller plus souvent à Bordeaux. Est-ce que mes filles ne me suffisent pas? Ce qui est certain, c’est que je désire bien vous voir.
J’ai, moi aussi, des nouvelles très bonnes d’Auteuil. A Nîmes, vos Soeurs se portent à merveille. Seulement je m’aperçois qu’on en fait un peu une succursale de Nice. Mais si l’on s’y guérit, tant mieux(2)! Exceptons Soeur Jeanne-Emmanuel. Priez bien pour nous et surtout pour l’Eglise. Evidemment, nous entrons dans une solennelle époque, sachons en profiter pour devenir des saints.
Adieu, ma fille. Tout à vous et à vos filles dans l’amour de Notre-Seigneur.
E.D'ALZON.2. Le climat de Nîmes était en effet considéré comme plus "tonique" et des Soeurs étaient venues de Nice à Nîmes pour s'y soigner.