- DR09_381
- 4631
- DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 381
- Orig.ms. ACR, AJ 251; D'A., T.D.32, n.251, p.231.
- 1 COLERE
1 COLLEGE DE CLICHY
1 CREANCES A PAYER
1 EMBARRAS FINANCIERS
1 MISSION DE BULGARIE
1 OBLATES
1 PATIENCE
1 PENSIONNATS
1 VENTES DE TERRAINS
1 VOYAGES
2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
2 PAYAN d'AUGERY, FRANCOIS
2 PICARD, FRANCOIS
3 BULGARIE
3 NIMES
3 PARIS
3 VIGAN, LE - AU PERE VICTORIN GALABERT
- GALABERT Victorin aa
- Nîmes, le 20 juin [18]72.
- 20 jun 1872
- Nîmes
- *Le Père Galabert.*
Mon bien cher ami,
J’entre tout à fait dans vos ennuis mais à l’impossible nul n’est tenu. Nos dettes de Nîmes se portent encore à une somme fabuleuse nous les amortissons, mais tout l’argent qu’il faut enfouir ici est effrayant. Quand j’ai vu Paris très gêné, j’ai cherché si du Vigan on ne pourrait pas venir en aide; mais Paris sort de sa gêne, je reprends le Vigan pour venir en aide aux immenses besoins de Nîmes. Ainsi adressez-vous au P. Picard. Je ne m’en mêle plus sauf que je m’oppose, puisque les dettes de la maison de Paris sont payées, à ce qu’il fasse quoi que ce soit du prix des terrains de Clichy, que payer ce qu’il vous doit.
Je trouve très bien que vous ayez un visiteur, et vous pouvez demander une visite au P. Picard ou bien au P. Vincent de Paul. Je vous promets de leur donner toutes les permissions possibles, mais qui payera le voyage? Enfin, cher ami, il faut un peu attendre(1). Je suis un peu furieux contre les Soeurs qui viennent de partir. M. Payan d’Augery avait 440 francs à leur remettre; elles n’ont pas voulu aller les chercher. On forme en ce moment des Soeurs, qui auront de quoi former un pensionnat très beau. Il faut un peu de temps pour les dégrossir, mais je vous assure que nous nous en occupons très activement. Adieu, bien cher ami, avec tous les regrets de ne pas faire plus, mais avec l’espoir que le P. Picard vous viendra en aide plus tôt que vous ne pensez.
Mille et mille fois vôtre en N.-S.
E.D'ALZON.