- DR09_371
- 4618
- DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 371
- Orig.ms. ACR, AJ 249; D'A., T.D.32, n.249, pp.229-230.
- 1 AMBULANCE
1 CAPITAUX EMPRUNTES
1 CARACTERE
1 COLLEGE DE CLICHY
1 COLLEGE DE NIMES
1 CREANCES A PAYER
1 CUISINIER
1 DOT
1 HOPITAUX
1 OBLATES
1 PARENTE
1 RESSOURCES FINANCIERES
1 RESSOURCES MATERIELLES
1 SOINS AUX MALADES
1 SUPERIEURE
1 VENTES DE TERRAINS
1 VOYAGES
2 BADETTI, MARIE-CHRISTINE
2 BRUN, AUGUSTINE
2 CAMPREDON, MATHILDE
2 PAYAN d'AUGERY, FRANCOIS
2 PICARD, FRANCOIS
2 SABATIER, MARTHE
2 SALZE, THERESE
2 VILLARET, VERONIQUE - AU PERE VICTORIN GALABERT
- GALABERT Victorin aa
- Nîmes, le 7 juin 1872.
- 7 jun 1872
- Nîmes
- Evêché|de Nîmes
Cher ami,
Les Soeurs vous porteront ces quelques lignes: l° Soeur Véronique est la tante de Soeur Augustine, fille mûre, calme, raisonnable, de bon sens; elle devra être supérieure à l’hôpital, seulement Soeur Thérèse devra la mettre au courant. 2° Soeur Mathilde, un peu bécasse, mais excellent caractère, pieuse, ayant très bien soigné les blessés de notre ambulance et ayant de l’expérience. 3° Soeur Marthe a dirigé longtemps la cuisine de l’Assomption; la vapeur du fourneau lui porte quelquefois à la tête, mais elle n’aura pas trois cents personnes à nourrir. Elle est très propre et il faut l’encourager. Je vous envoie de la charpie et autres objets pour l’hôpital.
Maintenant, traitons une fois pour toutes l’affaire matérielle. Evidemment, j’ai cédé au P.Picard tant que, depuis deux ans, je l’ai vu dans le souci. Mais à présent je ne peux plus accepter que cet état dure. Il a touché des sommes qui lui étaient dues, désormais il n’a à s’occuper que de vous rembourser, avec ce qu’il vendra de Clichy. Je vous déclare que je me chargerai de payer les voyages des religieux et religieuses, et pas un sou de plus. Je vous ai cédé la dot de Soeur Christine, à cause des temps pénibles. Il sera impossible de fonder ici quoi que ce soit de stable, si le centre n’a pas un noyau de ressources. Encore une fois, les deux dernières années n’étaient pas un état normal. Les choses reviennent à la situation précédente. Arrangez-vous avec le P.Picard, je suis parfaitement résolu à lui laisser cette charge.
J’envoie de l’argent à M. Payan d’Augery pour l’oeuvre des Ecoles d’Orient; il m’a promis de le doubler et même de le tripler pour vous. Entendez-vous avec lui. Je crois qu’il a déjà reçu 500 francs; c’est 1000 au moins que, selon sa promesse, il devrait vous faire parvenir. Adieu, cher ami. Cette explication une fois donnée, je souhaite de ne plus y revenir.
Mille et mille fois vôtre en N.S.
E. D'ALZON