- DR09_236
- 4471
- DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 236
- Orig.ms. ACR, AL 166; D'A., T.D.34, n.132, p.274.
- 1 CATECHISME
1 ELEVES
1 IMITATION DE LA SAINTE VIERGE
1 MARIAGE
1 OBLATES
1 PRIERES AU PIED DE LA CROIX
1 RECONNAISSANCE
1 RETRAITE SPIRITUELLE
1 SALUT DES AMES
1 TRAVAIL
1 TURCS
1 VIE DE PRIERE
2 CECILE, SAINTE
2 CHAUDORDY, ANGELINA
2 GERMER-DURAND, EUGENE
2 GERMER-DURAND, FRANCOIS
3 BULGARIE
3 SYRIE
3 VIGAN, LE - A MADAME CECILE GERMER-DURAND
- GERMER_DURAND_CECILE
- Le Vigan, 25 nov[embre 18]71.
- 25 nov 1871
- Le Vigan
- *Madame*
*Madame Germer-Durand.*
Bien sûr, ma fille, j’ai bien prié pour vous le jour de Sainte-Cécile, et si je ne vous l’ai pas appris la veille de votre fête, ce n’est pas que je n’en eusse la pensée; mais même en retraite comme je suis, on a sans cesse à céder à une foule de dérangements.
Priez toujours, mais avec cette résignation que la Sainte Vierge avait au pied de la croix. Ce modèle est toujours inimitable dans sa perfection, et toujours plein de consolation dans ses inexprimables douleurs.
Je suis heureux de voir François avoir de l’occupation au Vigan. Je l’ai aperçu hier, mais aujourd’hui il n’a pas paru. Tant mieux! Cela prouve qu’il a de la besogne. Faites-vous faire des progrès à vos enfants du catéchisme? Faites-vous pousser le zèle chez les personnes qui vous aident? Mariez-vous Angelina? Quant à ce que vous me dites de vos élèves Oblates, vous me faites un bien grand plaisir, et je ne puis vous dire la reconnaissance que je vous ai pour les soins que vous leur donnez. N’est-ce pas pour la Syrie que vous voulez partir? Voilà les Turcs qui s’y convertissent. On n’attend plus que vous(1).
Adieu, ma chère fille. Mille fois vôtre et à votre mari.
E.D'ALZON.