- DR07_413
- 3696
- DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 413
- Orig.ms. ACR, AD 1523; D'A., T.D. 24, n. 1027, pp. 65-66.
- 1 CHEMIN DE FER
1 CONCILE DU VATICAN
1 DEPARTS DE RELIGIEUX
1 EXPROPRIATIONS
1 INTEMPERIES
1 MALADIES
1 POLEMIQUE
1 RELATIONS DU PERE D'ALZON AVEC LES ASSOMPTIADES
1 VENTES DE TERRAINS
2 LOYSON, HYACINTHE
2 LOYSON, MARIE-COLOMBE
2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
2 VITTE, PIERRE-FERDINAND
3 ESPEROU, L'
3 PARIS
3 ROME - A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- Le Vigan, 5 sept[embre 18]69.
- 5 sep 1869
- Le Vigan
J’ai reçu, ma chère fille, celle de vos lettres dont vous me demandez des nouvelles; j’en reçois une autre, à l’instant, où vous m’apprenez la sortie définitive de Colombe(1). Laissez-moi vous en féliciter bien sincèrement, non pour cette bonne fille que je ne connais pas, mais à cause de la situation accentuée que cela vous fait, très nécessaire à mes yeux, avec ce qui se prépare. Si vous en souffrez d’ici au concile, patience, et vous verrez le bien pour plus tard. Laissez-moi vous remercier, quoique vous n’en ayez pas besoin, de la manière dont vous avez répondu à ce bon Père, par rapport à moi. En lui disant que je n’étais que votre ami le plus dévoué, j’ai eu la conviction que ma lettre serait montrée. Je ne voulais pas vous compromettre par l’ombre d’une ingérence, de ma part, dans votre gouvernement à Paris. La moindre prétention de ma part eût pu amener des orages.
Le P. Vitte m’écrit la lettre la plus chaleureuse de félicitations sur ma polémique dans le National, et il m’annonce que probablement il ira à Rome(2).
Je suis préoccupé du parti que je puis tirer des terres que me prend le chemin de fer. Ce sera à peu près trois hectares, et tout cela doit être considéré comme terrain à bâtir. Il me restera environ un hectare que le P. Hippolyte compte vendre fort cher. Les bornes et les fossés ont été disposés hier, de façon que je crois que c’est définitif. J’ai été assez brisé ces quelques jours par un orage qui a fait un dégât atroce autour de nous. Nous avons été épargnés. Mais mes pauvres nerfs ont connu ce que c’est que l’électricité. Les chaleurs sont passées.
Adieu, ma fille. Je prie bien Dieu pour vous; rendez-le moi.
E.D'ALZON.2. La lettre du P. Vitte est datée du 9 septembre.