- DR07_255
- 3514
- DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 255
- Orig.ms. ACR, AP 411; D'A., T.D. 34, n. 58, pp. 106-107.
- 1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
1 SANTE
1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
2 COMBIE, MADAME JEAN-EMILE
2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
2 DOUMET, MARIE-CATHERINE - A MADAME DOUMET
- DOUMET_MADAME
- Paris, 11 février 1869.
- 11 feb 1869
- Paris
J’ai reçu votre lettre ce matin, ma chère fille, mais je n’ai pas voulu y répondre de suite, afin de vous donner de plus fraîches nouvelles de votre soeur(1). Je l’ai vue hier soir assez longuement. Elle paraît aller mieux; du moins, elle ne souffre pas trop, et j’ai pu causer longuement avec elle. Elle se trouve si heureuse au milieu de ses souffrances mêmes, que je ne puis que bénir Dieu de la mettre dans un état, où elle se sanctifie à un pareil point. Quant à Amélie(2), je l’ai vue dimanche, non pas en particulier, mais avec les enfants de Marie. Son application à remplir sa charge paraît l’avoir transformée. Sous ce rapport, il y a la plus notable amélioration; elle semble par là exercer une heureuse influence sur ses compagnes.
Je suis bien heureux de vous avoir délivrée, pour quelque temps du moins, des appréhensions que vous causait l’état de Madame votre mère. Il faut bien espérer que le retour de la belle saison écartera le danger, mais je comprends que vos craintes puissent se reproduire à chaque instant. C’est pour cela que je vous conjure de faire de très grandes provisions de sainteté pour parer aux épreuves que Dieu peut vous ménager et vous disposer à les supporter comme une vaillante chrétienne.
Adieu, ma fille. Priez pour moi et croyez-moi bien vôtre en Notre-Seigneur.
E.D'ALZON.2. La fille de Mme Doumet est élève chez les Religieuses de l'Assomption à Auteuil.