- DR07_049
- 3276
- DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 49
- Orig.ms. ACR, AJ 180; D'A., T.D. 32, n. 180, p. 161.
- 1 CREANCES A PAYER
1 ECOLES
1 LEGS
1 MISSION DE BULGARIE
1 MISSIONNAIRES
1 OBLATES
1 SUBVENTIONS
1 VOYAGES
2 BAILLY, EMMANUEL
2 CORRENSON, EMMANUEL-MARIE
2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
2 LAMPRE, BARTHELEMY
2 PICARD, FRANCOIS
2 REGIS, EULALIE DE
2 SALZE, THERESE
2 SARRAN, VALERIE
2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
2 SOUBIRANNE, PIERRE - AU PERE VICTORIN GALABERT
- GALABERT Victorin aa
- Nîmes, 11 mars [18]68.
- 11 mar 1868
- Nîmes
Bien cher ami,
Ce n’est qu’hier que j’ai reçu votre lettre du 14 février. Elle m’arrivait par Paris avec une lettre pour la supérieure des Oblates, une autre pour Madame Durand et votre rapport; le tout était sous enveloppe écrite par le P. Picard, sans un mot de lui. Enfin nous savons le P. Barthélemy arrivé. Chacun tire de son côté. On vous reproche ici de nous avoir forcés à payer une foule de choses qui ne nous regardaient pas; quant au P. Barthélemy, il est si maladroit en fait d’argent que si le P. Emmanuel n’avait été à la gare, quand il prit son billet, avant même de partir, il se laissait plumer. J’échange en ce moment une correspondance assez vive avec M. Soubiranne(1). Le P. Picard me laissait croire qu’il n’avait rien donné. Il a fort bien donné 2.000 francs; il va vous en donner pour cette année 2.000 autres. Mais ce n’est pas suffisant, et il faut que Courtois sollicite pour vous. Je consacrerai mon trimestre d’avril à vous envoyer les Oblates, mais sera-ce assez? Quant au legs de Mlle de Régis, nous n’avons touché que 15.000 francs, plus quelque cent francs; les droits ont absorbé le reste. Le legs est fait au P. Hippolyte pour les oeuvres d’Orient ou telles autres qu’il voudra; vous n’aviez pas plus que moi rien à y voir.
Si vous pouvez avoir quelques élèves, tant mieux! Mais mettez un bon pli en commençant et exigez du P. Barthélemy de la netteté et de la fermeté. C’est un très saint religieux, intelligent et embrouillé. Excusez-moi auprès de lui, si je ne lui réponds pas aujourd’hui. Je suis souffrant et je prêche aux élèves.
Mille fois vôtre en N.-S.
E.D'ALZON.