- DR06_344
- 3098
- DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 344
- Orig.ms. ACR, AG 191; D'A., T.D. 27, n. 189, pp. 142-144.
- 1 BAVARDAGES
1 BIBLIOTHEQUE DE COMMUNAUTE
1 COLLEGE DE NIMES
1 ELEVES
1 ENSEIGNEMENT OFFICIEL
1 ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
1 INFIRMERIE
1 MAITRESSES
1 OBLATES
1 PRUDENCE
1 SOEURS CONVERSES
2 BRUN-VILLARET, FELICITE
2 CAYROL
2 CHILIER, ALEXANDRE
2 CLAVIER, MARIE DES ANGES
2 COMPAND, ALEXANDRINE
2 CORRENSON, EMMANUEL-MARIE
2 DOUMET, MADAME EMILE
2 DURAND, MARIE DE L'ANNONCIATION
2 FABRE, ROSALIE
2 GALABERT, VICTORIN
2 GERMER-DURAND, EUGENE
2 MERMILLOD, GASPARD
2 PICARD, FRANCOIS
2 SAINT-COUX, MADAME PAUL DE
3 SETE - AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
- BAILLY_VINCENT de Paul aa
- Le Vigan, 27 août [18]67.
- 27 aug 1867
- Le Vigan
Je reçois votre lettre qui coûte 16 ou 20 sous; payez-les donc, je vous en prie, quand vous mettez tant de pages.
On n’appellera pas de Soeur converse(1). J’espère qu’en effet nous aurons de bonnes maîtresses, toujours aussi bonnes que Frère Alexandre à ses débuts. Soeur Alexandrine, Soeur Félicité, Soeur Rosalie, Soeur Marie des Anges vous arriveront vendredi matin. Il importe de mener un peu rudement Soeur Alexandrine et Soeur Félicité. Cette dernière est dans de très bonnes dispositions, mais un peu malade. Si l’infirmerie est froide, c’est qu’on ne la chauffe jamais. Vous avez une belle idée de mettre les chambres des malades séparées de la grande infirmerie. Le dortoir des Oblates sera, si vous le voulez bien, mon cabinet, ma grande salle de réunion. Je voulais depuis longtemps abattre la cloison qui sépare la chambre à côté de la mienne de la bibliothèque. Par la combinaison actuelle tout est arrangé. Je prends pour la bibliothèque des religieux et pour moi le dortoir des Oblates, je coucherai dans la petite pièce à côté; si j’y suis mal, je prendrai l’ancien cabinet de M. Durand. Quant au prospectus, faites-le comme il vous plaira. Pour ces détails vous savez bien que, d’une part, je crois peu aux prospectus, puis qu’il faut vous y laisser faire comme vous l’entendez. Vous savez mille fois mieux ces choses que moi. Vous aurez les petits enfants de l’Avenue et ceux des boulevards du midi de la ville, allez chercher les autres avec un prospectus et va-t-en voir s’ils viennent. Avant tout, n’éveillez pas les soupçons de l’Université. Je sais les débats que cela peut exciter et, si vous les avez, vous direz: « Ah! si j’avais su! ». Il faut faire sans bruit.
Le P. Galabert m’écrit une lettre sous l’inspiration que je sais. Il y a des gens qui me feraient grand plaisir de se mêler de leurs affaires. Si Mlle Cor[renson] entourée de 12 ou 15 religieuses, n’est pas suffisamment gardée, je ne sais plus ce qu’il faut pour garder une fille. Il y a un terme à tout(2).
Vous ne feriez pas mal de prendre déjà tous les petits garçons qui voudraient venir. Si on se le disait sur l’avenue Feuchères, bientôt vous en auriez trop. Vous aurez Soeur Marie de l’Annonciation(3), à qui j’ai annoncé la chose comme possible. Si vous allez à Cette, dites à Madame Doumet que je soupire, en sortant de retraite, après une de ses lettres. Mille fois vôtre.
E.D'ALZON.2. Voici ce que, le 26 août, avait écrit le P. Galabert: "D'après l'état des esprits à Nîmes, et pour faire cesser d'ennuyeux cancans et taire les calomniateurs, il serait peut-être prudent de laisser Mlle Correnson passer quelque temps à l'Assomption à Auteuil, où elle ferait son noviciat, ou tout au moins dans la maison du Vigan. Tout le monde trouvera étrange qu'elle soit installée comme supérieure sans noviciat préalable; malgré les séparations qui seront établies, l'on dira qu'elle est logée dans l'Assomption, ce qui donnera beau jeu à nos ennemis et aux calomniateurs. Les Rév. PP. Picard et Bailly sont de cet avis; et plusieurs personnes dévouées m'ont fortement engagé à vous écrire dans ce sens."
3. Les T.D. ont *de l'Incarnation*, mais le ms est très net.