- DR06_294
- 3050
- DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 294
- Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 405; D'A., T.D. 29, n. 82, p. 94; QUENARD, pp. 73-74.
- 1 CREANCES A PAYER
1 NOTRE-DAME DE BULGARIE
2 ARNAL DU CUREL, MADAME
2 BOFFINTON, JEAN-BAPTISTE
2 DU LIMBERT, HENRI-FRANCOIS
2 GERMER-DURAND, EUGENE
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
2 PLEINDOUX, AUGUSTIN
2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
3 PARIS
3 VIGAN, LE - A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
- CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
- Le Vigan, 16 juillet [18]67.
- 16 jul 1867
- Le Vigan
Je reçois votre lettre au Vigan, ma fille. Je vais en partir dans quelques heures. Je m’étais trompé dans mes calculs et j’ai reçu de vos nouvelles vingt-quatre heures plus tôt que je ne m’y attendais. Je serai à Paris le 1er août. A partir de cet instant, on fera de moi ce que l’on voudra, cela ne me regarde plus. Je suis vraiment bien fatigué et je fais mes lamentations à vous [et] à M. Durand, qui en fait depuis vingt-cinq ans sur sa fin prochaine.
Les Oblates ont reçu votre lettre, ce matin. Je n’irai pas leur lire celle que je reçois, mais je leur ferai faire toutes vos commissions. Elles vous aiment réellement avec une tendresse touchante et elles ont été tout heureuses de votre manière de les prendre à votre compte, comme vous l’avez fait. J’espère que bien des choses vont se calmer à présent autour de vous. Puis, malgré toutes les belles théories de Monsieur votre grand-père(1) avec le préfet, nous verrons bien comment il s’arrangera dans la lutte des élections au Conseil général. Mais ceci ne vous regarde pas.
A quinze jours d’ici, ma chère enfant. Depuis que cette lettre est commencée, j’ai dû faire ma malle et donner quelques ordres. Décidément, un moment de départ n’est pas favorable pour écrire. Mme Arnal me demande. Adieu. Je vous écrirai bientôt plus à l’aise.
Il est entendu avec Mme la supérieure générale que je suis à ses ordres pour aller par où elle voudra. Qu’elle envoie les 250 francs au P. Hippolyte(2). Je tâcherai de m’arranger.
Mille fois à vous, mon enfant.
E.D'ALZON.2. Somme représentant une dette de Soeur Marie-Emmanuel (lettre de Mère M.-Eugénie du 7 juillet).