- DR06_291
- 3046
- DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 291
- Extrait de la *Semaine religieuse* de Nîmes, 14 juillet 1867, p. 237; D'A., T.D. 40, n. 9, p. 20.
- 1 EVEQUE ORDINAIRE DU DIOCESE
2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
2 CARLE, JEAN-BAPTISTE
2 LECOURTIER, FRANCOIS
2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
3 MONTPELLIER
3 NIMES
3 ROME - AU CLERGE ET AUX FIDELES DE NIMES
- CLERGE_ET_FIDELES
- [14 juillet 1867](1).
- 14 jul 1867
- Nîmes
Mgr l’évêque a annoncé son arrivée à Nîmes pour le samedi, 20 juillet, par le train de cinq heures du soir. Nous espérons que la population de Nîmes accueillera son évêque avec la même joie que la population de Montpellier a reçu, il y a peu de temps, Mgr Lecourtier, à son retour de Rome(1).
Em. D'ALZON, vic. gén.1. Date de la publication, mais cette note était écrite depuis quelques jours.
2. Le 1er juillet, Mgr Plantier avait annoncé au P. d'Alzon son retour de Rome pour le 20 au soir. Il s'en remettait à lui pour la réception. Par une note qu'il confia à la revue diocésaine, le P. d'Alzon invita la population nîmoise à faire un chaleureux accueil au pasteur du diocèse. L'allusion à l'accueil réservé par Montpellier à Mgr Lecourtier n'est pas sans malice, les tendances progouvernementales de l'évêque de Montpellier n'étant un secret pour personne. La *Semaine religieuse de Nîmes* portait la date du dimanche et paraissait le samedi, mais dès le jeudi 11 juillet le P. Bailly écrivait au P. d'Alzon: "La *Semaine* a publié aujourd'hui votre note. M. Carle [...] l'a pesée et examinée, craignant beaucoup la suppression; en présence de la publicité des débats de la Chambre, il semble impossible qu'on motive une suppression sur une pareille note." La revue ne fut pas sanctionnée, mais le 13 juillet une dépêche signifiait au P. d'Alzon l'interdiction gouvernementale de recevoir processionnellement l'évêque.
2. Le 1er juillet, Mgr Plantier avait annoncé au P. d'Alzon son retour de Rome pour le 20 au soir. Il s'en remettait à lui pour la réception. Par une note qu'il confia à la revue diocésaine, le P. d'Alzon invita la population nîmoise à faire un chaleureux accueil au pasteur du diocèse. L'allusion à l'accueil réservé par Montpellier à Mgr Lecourtier n'est pas sans malice, les tendances progouvernementales de l'évêque de Montpellier n'étant un secret pour personne. La *Semaine religieuse de Nîmes* portait la date du dimanche et paraissait le samedi, mais dès le jeudi 11 juillet le P. Bailly écrivait au P. d'Alzon: "La *Semaine* a publié aujourd'hui votre note. M. Carle [...] l'a pesée et examinée, craignant beaucoup la suppression; en présence de la publicité des débats de la Chambre, il semble impossible qu'on motive une suppression sur une pareille note." La revue ne fut pas sanctionnée, mais le 13 juillet une dépêche signifiait au P. d'Alzon l'interdiction gouvernementale de recevoir processionnellement l'évêque.