DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 270

27 jun 1867 Nîmes PICARD François aa

Mlle Correnson est partie ce matin pour le Vigan. – L’effet produit sera excellent. – Une maison d’études à Rome.

Informations générales
  • DR06_270
  • 3023
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 270
  • Orig.ms. ACR, AE 248; D'A., T.D. 25, n. 248, p. 196.
Informations détaillées
  • 1 CO-FONDATRICE DES OBLATES
    1 SAINT-SIEGE
    1 SCOLASTICATS
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 CORRENSON, EMMANUEL-MARIE
    2 CORRENSON, MADAME CHARLES-LOUIS
    2 COULOMB, LOUISE
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 MERIGNARGUES, ISABELLE DE
    2 PIE IX
    3 ROME
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, 27 juin [18]67.
  • 27 jun 1867
  • Nîmes
La lettre

Mon cher ami,

Mademoiselle Correnson est partie ce matin pour le Vigan; elle y a été accompagnée par Mesdemoiselles Coulomb et de Mérignargues, qui reviendront après-demain(1). Il me tardait que cela se fît. Mais Madame Correnson ayant été malade d’un accès de fièvre l’avant-veille du jour précédemment fixé pour le départ, il a fallu attendre un peu. Quant à l’effet produit, il sera excellent, et je vois un certain nombre de jeunes personnes qui auront plus de courage pour nous venir.

Ne serait-il pas possible de voir si, pour du mois d’octobre à un an, nous ne pourrions pas avoir une maison d’études à Rome? Si le concile est indiqué, évidemment il faudra que le Saint-Esprit fasse la paix autour du Pape et des évêques. Il me semble que notre présence à Rome serait une affaire très importante. Pensez-y, voyez, préparez sans rien arrêter. Le P. Vincent de P[aul] disait qu’on lui avait offert tout le second des Augustins. Si ce n’était pas trop cher à louer, ne pourrait-on pas voir à l’avance?

Adieu, cher ami. Mille tendresses au Père barbu(2), et tout à vous en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Isabelle de Mérignargues, qui signe de son nom d'Adoratrice, Soeur Marie des Anges, fit le jour-même le récit de cette journée au P. d'Alzon par quelques mots joints "à une lettre de notre Mère". Cette dernière avait écrit: "Combien je suis heureuse de faire au moins une fois dans ma vie la volonté du bon Dieu! J'espère qu'à partir de mon changement de costume, il s'opèrera un changement plus complet intérieurement." - Notons que le jour même où Marie Correnson faisait ce pas décisif, le P. d'Alzon apprenait par un télégramme de l'abbé de Cabrières l'annonce faite la veille par Pie IX du concile oecuménique.
2. Le P. Galabert.