- DR06_226
- 2972
- DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 226
- Orig.ms. ACR, AJ 164; D'A., T.D. 32, n. 164, pp. 150-151.
- 1 CHAPITRE GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
1 IDEES REVOLUTIONNAIRES
1 MISSION DE BULGARIE
1 MISSIONNAIRES
1 OBLATES
1 SAINT-SIEGE
1 SAINTS
1 VOYAGES
2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
2 BOUCHET, CASIMIR
2 CHILIER, ALEXANDRE
2 LAMPRE, BARTHELEMY
2 PERNET, ETIENNE
2 POPOV, RAPHAEL
3 ANDRINOPLE
3 FRANCE
3 PARIS
3 PHILIPPOPOLI
3 ROME - AU PERE VICTORIN GALABERT
- GALABERT Victorin aa
- Nîmes, 11 mars 1867.
- 11 mar 1867
- Nîmes
Bien cher ami,
Je reçois à l’instant votre lettre du 1er mars. Je ne m’explique pas le silence dont vous me parlez, c’est-à-dire la non réception de mes lettres. J’espère que celle-ci vous parviendra.
1° Le projet Bouchet est tombé à l’eau(1).
2° Si Pernet veut aller chez vous, je vous le donne avec joie, mais le voudra-t-il? J’en doute(2).
3° Je vous destine [le] Fr. Alexandre et [le] Fr. Barthélemy, aujourd’hui notre professeur de troisième: il a 40 ans, mais n’a pas fait ses voeux; tous ceux qui le connaissent le jugent d’une solidité du genre de la vôtre. Mais ils ne pourraient partir qu’au mois d’août, sous peine de tout désorganiser ici.
J’aurai à vous offrir cinq ou six religieuses, mais pas avant 18 mois. J’avais songé à avancer le chapitre, mais j’y vois des inconvénients; puis, je ne voudrais pas envoyer nos bonnes filles sans accompagnateur. Si Mgr Raphaël voulait n’aller à Rome que dans un an, il viendrait en France, et nous la lui ferions parcourir aux frais des Ecoles d’Orient et de la Propagation de la Foi. Enfin, mon cher ami, examinez bien. Il me semble que, pendant quelque temps, vous pourriez aller de Philippopoli à Andrinople et vice-versa sans aucun inconvénient; puis, le moment venu, vous recevriez le missionnaire que je vous destine. Il me semble que cela arrangerait bien des choses.
Si je vais à Rome, ce sera la semaine après Pâques que je partirai et je ne pourrai y être pour la canonisation. A Paris, dans la salle des avocats de la cour, on ne se demande plus: quand cela finira-t-il? mais, quand cela sera fini, que mettra-t-on à la place? Nous marchons vers les abîmes. J’ai reçu vos rapports.
Adieu, je vous embrasse(3).
E.D'ALZON.2. Le P. Galabert avait écrit au P. Pernet le 8 février pour l'inviter à venir en Bulgarie. Il lui rappelait qu'à son départ de France il lui avait exprimé l'espoir de le rejoindre un jour. "J'écris au P. d'Alzon pour vous demander et je fais appel à votre zèle pour le salut des âmes..." La réponse du P. Pernet est du 27 mars: sa santé, sa peur des enfants le poussent à dire non, mais si on l'envoie il obéira. Remarquons que parmi les raisons avancées pour décliner l'invitation ne figure pas l'oeuvre commencée des gardes-malades. - Le mécontentement du P. Galabert perce dans sa réponse: "Les objections que vous me faites n'en sont pas... Le P. d'Alzon consent à votre départ, mais je ne lui écrirai pas de vous l'imposer..." (11 avril).
3. Suit, sur la même feuille, une lettre du P. Vincent de Paul Bailly, datée du 13 mars.