DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 197

1866 HAY Marie-Bernard ra

Ayez recours à la Sainte Vierge de toutes les forces de votre coeur. – Priez pour nos pauvres Bulgares.

Informations générales
  • DR06_197
  • 2941
  • DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 197
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 3, p. 192.
Informations détaillées
  • 1 BULGARES
    1 CHAPELET
    1 CONVERSIONS
    1 DEVOTION A LA SAINTE VIERGE
    1 MALADIES
    1 MARIE NOTRE MERE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    3 FRANCE
    3 SEDAN
  • A SOEUR MARIE-BERNARD HAY
  • HAY Marie-Bernard ra
  • [vers 1866](1).
  • 1866
  • *Soeur M.-Bernard*.
La lettre

Ma bien chère fille,

Puisque Notre-Seigneur vous donne sa sainte mère pour vous consoler et vous soutenir, ayez recours à elle de toutes les forces de votre coeur. Récitez le chapelet et faites-lui toutes les petites dévotions que votre piété vous suggère. Elle est le soutien des âmes infirmes et tentées. C’est là une des admirables miséricordes de Dieu, de se servir de tous les moyens pour faire du bien aux âmes et de les rendre plus filles envers sa mère, afin que la sainte Vierge soit obligée en quelque sorte d’être plus mère envers elles.

Priez bien pour mes pauvres Bulgares et croyez qu’ils vous le rendront. J’ai tous les jours une plus grande dévotion à la conversion des âmes inconnues, mais que Notre-Seigneur connaît. Il est obligé de m’être reconnaissant pour ces pauvres âmes, à qui je cherche à faire du bien sans qu’elles s’en doutent; c’est un moyen de le forcer à se constituer mon débiteur.

Adieu, ma fille. Mille fois vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Faute d'indications précises, nous laissons cette lettre à la place qui lui a été attribuée par les T.D. Soeur M.-Bernard Hay, affligée d'une dépression nerveuse, sortit à la fin de 1866 de la congrégation des Religieuses de l'Assomption où elle était entrée en 1847. Elle avait été supérieure de la maison de Sedan à sa fondation en 1854, c'est-à-dire la première supérieure d'une maison particulière en France, ce qui montre bien la confiance que Mère M.-Eugénie avait en ses qualités.