- DR06_174
- 2913
- DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 174
- Orig.ms. ACR, AE 239; D'A., T.D. 25, n. 239, p. 190.
- 1 INJURES
1 JURIDICTION ECCLESIASTIQUE
1 PREDICATION DE RETRAITES
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 SUPERIEUR ECCLESIASTIQUE
2 BOUIX, MARIE-DOMINIQUE
2 COMMARQUE, MARIE-THERESE DE
2 DARBOY, GEORGES
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
2 VAILHE, SIMEON
2 VERON, PAUL
2 VITTE, PIERRE-FERDINAND
3 LYON
3 NIMES
3 PARIS
3 ROME - AU PERE FRANCOIS PICARD
- PICARD François aa
- [Nîmes, le 21 novembre 1866](1).
- 21 nov 1866
- Nîmes
Cher ami,
Voici une lettre que je n’ai fait que décacheter. J’espère que vous m’enverrez par le télégraphe si la solution a été bonne ou mauvaise. Je prie et fais prier.
Je ne pense pas que l’on s’arrête, à moins que Virginie ne voie jusqu’où l’esclandre Véron la conduira. C’est bien d’être maître de Paris, mais Paris s’isole tous les jours de plus en plus. Quant à moi, je crois qu’il faut agir en prévision de quelque coup imprévu.
La lettre qu’Anna m’a envoyée ne sera pas un recours, mais une demande d’approbation(2). Le recours est exposé, les vexations subies, et la demande d’exiger que toute mesure vexatoire nouvelle fût suspendue jusqu’à plus ample informé du tribunal suprême. Vous ferez bien du reste de voir Bouix.
Adieu. Je suis pressé. Vous expliquerez bien à la supérieure mon impossibilité de partir(3). Tout vôtre.
2. Mère M.-Eugénie - Anna est son pseudonyme de circonstance - joignait à sa lettre du 20 novembre le "brouillon de mon recours à Rome avec les conseils du P. Vitte".
3. Mère M.-Eugénie aurait souhaité avoir encore un entretien avec le P. d'Alzon avant de rentrer à Paris.