- DR06_021
- 2743
- DERAEDT, Lettres, vol.6 , p. 21
- Orig.ms. ACR, AG 151; D'A., T.D. 27, n. 151, p. 117.
- 1 COLLEGE DE NIMES
1 CREANCES A PAYER
2 ALLEMAND, LOUIS
2 ALLEMAND, MADEMOISELLE
2 PICARD, FRANCOIS
3 NIMES, AVENUE FEUCHERES - AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
- BAILLY_VINCENT de Paul aa
- Paris, 5 février [18]66.
- 5 feb 1866
- Paris
Voici, mon bien cher ami, une lettre pour Allemand(1). Si vous avez un pain à cacheter que je n’ai pas, vous cachèterez, ou vous ferez comme vous voudrez. Voici encore la lettre d’un pauvre Espagnol ou Italien, dont je vous ai déjà parlé.
Cela dit, je vous avoue que je tourne et retourne le P. Picard dans tous les sens, pour lui reprendre ce que nous avons sur la maison de Paris. Et je dois dire qu’il y met une vraie bonne volonté; il fait des démarches, dont je ne vous fatigue pas, mais qui, il faut l’espérer, aboutiront. Quant à moi, je ne vois de ressource que dans la vente du patronage(2), que je vous autorise à faire comme vous l’entendrez, pourvu que ce ne soit pas à prix par trop réduit. Quant à vendre le devant de l’avenue Feuchères, c’est une mesure extrême, qu’il ne faudra subir que tout à fait au dernier moment de la clôture du collège, si on le ferme. Grosse question, devant laquelle je recule en ce moment. Prions, prions, prions encore.
Je demande à Dieu de me donner les trois quarts de vos soucis. Je sais à quel point cela use, et il me semble que le quart que je vous laisse est bien suffisant pour vous sanctifier. Je vais me remuer, tant que je pourrai.
Adieu, et bien entièrement vôtre au milieu de vos tribulations.
E.D'ALZON.2. Depuis juin 1865, il a été plusieurs fois question de l'éventualité d'une vente du patronage (*Lettres* 2549, 2633, 2659, 2661...).