- DR05_371
- 2589
- DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 371
- Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 402; D'A., T.D. 29, n. 40, pp. 45-46; QUENARD, pp. 35-36.
- 1 AMITIE
1 CELEBRATION DE LA MESSE PAR LE RELIGIEUX
1 CIBOIRE
1 CURES D'EAUX
1 DISCOURS DE DISTRIBUTION DES PRIX
1 FETES DE MARIE
1 FLEURS
1 GLOIRE DE DIEU
1 INTEMPERIES
1 JOIE
1 MAITRESSE DES NOVICES
1 MALADIES
1 OBLATES
1 ORNEMENTS
1 PRISE DE VOILE
1 VOLONTE DE DIEU
1 VOYAGES
2 ARNAL DU CUREL, MADAME
2 PETER, MARIE-MADELEINE DE
3 MONTPELLIER
3 ROCHEBELLE, FAUBOURG DU VIGAN
3 SETE
3 VIGAN, LE - A MADEMOISELLE MARIE CORRENSON
- CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
- Le Vigan, 28 juillet 1865.
- 28 jul 1865
- Le Vigan
Ma chère enfant,
J’ai reçu ce matin vos deux caisses. Je n’ai ouvert que celle de l’ornement; j’ai préféré, pour celle des fleurs, l’ouvrir devant nos futures Oblates. Elles sont dans le ravissement de posséder Soeur M.-Madeleine, qui me semble être parfaitement ce qui leur convient et avec qui je m’entends à merveille. Quand vous viendrez, vous apercevrez de très heureux développements. Elles seront donc 9 pour la prise d’habit, et elles auraient pu être plus nombreuses; mais nous réserverons cela pour une seconde réception. Il vaut mieux aller un peu plus lentement et un peu plus sûrement.
Votre ornement est parfait. Je le mettrai, pour la première fois, de demain samedi en huit, et je dirai la messe pour vous: ce sera le jour de Notre-Dame des Neiges. Je vous préviens que Mme Arnal, qui arrive des bains de mer, est partie quelques jours avant le terme fixé, parce qu’il n’y avait pas moyen de se baigner à cause du froid. Il y avait fort peu de monde. N’y allez pas pour rien. Il fait, au contraire, ici un temps chaud, lourd, orageux, qui me brise passablement.
2 août.
Je reçois votre lettre à l’instant, ma bien chère fille, et je ne comprends pas que vous n’arrangiez pas les choses pour aller à Montpellier par Le Vigan. Vous partiriez le 12; vous resteriez au Vigan les 13, 14 et 15; vous seriez à Cette le 16, au plus tard. Il a fait un mauvais temps à la mer, n’y prenez pas les fièvres.
Tandis que vous m’attendiez pour la distribution des prix, j’attendais une lettre de vous. Si Dieu veut que je vive quelque temps encore, il me semble vouloir très positivement que nous fassions ensemble quelque chose de bon pour sa gloire. Je ne puis que vous dire aujourd’hui que je compte entièrement sur vous. Samedi, je dirai la messe à votre intention. Je vous quitte pour aller à Rochebelle.
Adieu, ma bien chère fille. Mille fois vôtre, croyez-le bien, avec une affection que l’absence me fait tous les jours mieux sentir.
E.D'ALZON.