DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 228

1 jan 1865 Lavagnac GALABERT Victorin aa

J’ai vu ici la personne avec laquelle je dois commencer l’oeuvre des Oblates maîtresses d’école que j’espère inaugurer le jour de saint Chrysostome. – J’attends de vous des nouvelles du mouvement bulgare. – La fameuse encyclique. – Le P. Jérôme profite de mon absence pour me quitter. – Je vous prépare un bon cuisinier.

Informations générales
  • DR05_228
  • 2428
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 228
  • Orig.ms. ACR, AJ 134; D'A., T.D. 32, n. 134, pp. 116-117.
Informations détaillées
  • 1 BULGARES
    1 CUISINIER
    1 DEPARTS DE RELIGIEUX
    1 ENCYCLIQUE
    1 FONDATION D'UN INSTITUT RELIGIEUX
    1 FRERES CONVERS ASSOMPTIONNISTES
    1 GRECS
    1 MAITRESSES
    1 MISSION DE BULGARIE
    1 OBLATES
    1 PRESSE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 RETOUR A L'UNITE
    1 SANTE
    1 SOUCIS D'ARGENT
    2 ALZON, HENRI D'
    2 BONNEFOY, BENJAMIN
    2 DEMETRIADES, JEROME
    2 JEAN CHRYSOSTOME, SAINT
    2 PAULINE, LAVAGNAC
    2 PIE IX
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Lavagnac, le 1er janvier 1865.
  • 1 jan 1865
  • Lavagnac
La lettre

Mon bien cher ami,

Je joins une lettre à cette lettre; elle est écrite, il y a huit jours. Si elle n’est pas partie, c’est à cause d’une foule de circonstances indépendantes de ma volonté. Je veux vous souhaiter de nouveau une bonne année et ajouter que j’ai vu ici la personne(1), avec qui je dois commencer l’oeuvre des Oblates maîtresses d’école. Priez pour que cela réussisse. Il me semble qu’il y a de grandes chances pour cela. J’espère inaugurer l’oeuvre le jour de saint Jean Chrysostome(2).

Je vous ai prié de me faire parvenir quelques détails sur le mouvement bulgare. Je sais q[uel]q[ue] chose par les journaux, mais rien par vous. Vous avez dû recevoir la fameuse encyclique; c’est prodigieux. Convenez que le Pape ne s’en gêne guère, et il aurait bien tort de s’en gêner.

J’ai reçu ce matin une lettre du P. Jérôme; il profite de mon absence pour me quitter. Les Grecs sont tous les mêmes. Vraiment qui en fera q[uel]q[ue] chose sera bien habile!

J’espère vous faire former un bon cuisinier. Il est en ce moment sous la direction du Frère Benjamin, et c’est un grand avantage que les Frères puissent peu à peu s’occuper de la cuisine.

Adieu, très cher ami. Priez pour moi qui ai bien des misères(3), et très grandes, je vous assure.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Mille souhaits à tous ceux qui s'occupent de moi.1. Pauline, l'ancienne garde-malade du vicomte d'Alzon (v. *Lettres* 2086 n. et 2327 n.).
2. Le 27 janvier.
3. Ses ennuis financiers, sa santé, le départ du P. Jérôme, une certaine réticence qu'il perçoit chez les R.A. à s'engager en Orient.