DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 169

7 oct 1864 Lamalou BAILLY_EMMANUEL aa

Un avis pour la poste. – Depuis quinze jours, je fais un simulacre de retraite. – Varia.

Informations générales
  • DR05_169
  • 2352
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 169
  • Orig.ms. ACR, AI 13; D'A., T.D. 31, n. 13, pp. 9-10.
Informations détaillées
  • 1 ADMINISTRATION PUBLIQUE
    1 AMITIE
    1 FLATTERIE
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    1 SAGESSE HUMAINE
    1 SATAN
    1 TRAVAIL
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 BERLEUR, FRANCOIS DE JESUS
    2 DUMAZER, ALEXIS
    3 PEKIN
  • AU FRERE EMMANUEL BAILLY
  • BAILLY_EMMANUEL aa
  • Lamalou, 7 oct[obre 18]64.
  • 7 oct 1864
  • Lamalou
La lettre

Bien cher ami,

Je viens m’adresser à vous, parce que je suppose votre frère, le P. V[incent] de P[aul], trop occupé pour avoir le temps de s’occuper de certains détails. Il ne s’agit ni plus ni moins que de dire à la poste que je prie qu’on me garde toutes mes lettres jusques à jeudi prochain. J’espère que vous apprécierez cet acte de confiance. Je vous en réserve beaucoup d’autres de ce genre, dont vous serez certainement très flatté. Vous savez que je n’ai rien de caché pour vous.

Priez le bon Dieu pour moi. Depuis quinze jours, je fais un simulacre de retraite. Adieu, cher ami. A l’immense plaisir de vous embrasser avant huit jours.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Le Fr. Alexis est-il sage? Dites à votre frère, (mais ceci pour vous seul et pour lui) que le Fr. François de Jésus m'écrit pour demander à être exorcisé. Si le P. V[incent] de P[aul] veut s'en charger, je l'en charge. Vous verrez probablement sous peu ce pauvre Frère apparaître, mais en pékin. Vous savez que Pékin (1) est prise.1. La prise de Pékin par les anglo-français datait de 4 ans déjà (octobre 1860). Elle avait été marquée par l'incendie du palais d'été et suivie de la conclusion d'un traité de commerce, favorable aux intérêts des Européens. Quant au pékin, c'était une espèce d'étoffe d'origine chinoise. Le mot devint synonyme de costume de ville et finit par désigner un civil, par opposition au militaire. (JPPM - avril 2001).