- DR05_147
- 2327
- DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 147
- Orig.ms. ACR, AK 68; D'A., T.D. 33, n. 78, pp. 46-47.
- 1 COLLEGE DE NIMES
1 CREANCES A PAYER
1 DON DE SOI A DIEU
1 EMPLOIS
1 ESPERANCE
1 MISSION DE BULGARIE
1 MISSIONS ETRANGERES
1 OBLATES
1 SANTE
1 SOEURS CONVERSES
1 SOINS AUX MALADES
1 VOCATION RELIGIEUSE
2 ALZON, HENRI D'
2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
2 BARDONNENCHE, MADAME
2 FABRE, JOSEPHINE
2 FAUCHEZ, MARGUERITE
2 GALABERT, VICTORIN
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
2 PAULINE, LAVAGNAC - AU PERE HIPPOLYTE SAUGRAIN
- SAUGRAIN Hippolyte aa
- Lavagnac, 21 sept[embre 18]64.
- 21 sep 1864
- Lavagnac
Cher ami,
Voici vos papiers. Ne laissez pas passer l’affaire des 10.000 francs de Mlle Fabre. J’entre dans toutes vos idées, et, quand nous nous verrons, nous aurons une bonne conversation à ce sujet. Il faut aller au-delà de ce que veut Mme Bard[onnenche]. Je vous promets le silence. Ici Pauline est toujours dans les mêmes dispositions(1).
Adieu, cher ami. Aujourd’hui, je ne puis tenir la plume; en revanche, je fais des courses immenses, et, somme toute, je vais mieux. Allons, donnons-nous à N.-S. de toute notre âme et espérons en lui.
E.D'ALZON.1. Dans sa lettre du 19 septembre, le P. Hippolyte a exposé un plan du P. Bailly auquel il souscrit lui-même avec enthousiasme bien qu'il ne plaise guère à Mme Bardonnenche. Une demoiselle Marguerite Fauchez, qui fut autrefois au service du collège, souhaite y retrouver un emploi. Or cette demoiselle désire, dit le P. Bailly, "finir comme religieuse sa vie de lingère, dans une maison d'éducation" (14 septembre 1864). Pour Vincent de Paul comme pour Hippolyte, c'est le ciel qui l'envoie. En effet, il y a près d'un an qu'au collège deux candidates à ce type de vie religieuse font un postulat dont elles commencent à se demander s'il débouchera jamais sur autre chose (V. de Paul à Mère M.-Eugénie, le 24 septembre). On va pouvoir, écrit Hippolyte, préparer "des religieuses habituées à travailler comme des servantes pour nos collèges et pour les missions. Si cela pouvait commencer, ajoute-t-il, il est probable que je trouverais ici pour grossir le noyau. Mais il faut là des mains qui aient du cal [...] et plus tard vous pourriez leur joindre Pauline et vogue la galère!". Le P. d'Alzon ne peut qu'applaudir à ce projet. Depuis un certain temps, en effet, il songe, de concert avec Mère M.-Eugénie, à développer la catégorie des Oblates-tertiaires de l'Assomption au profit de la mission bulgare (v. *Lettre* 2086, n.1). Avec l'arrivée de Marguerite Fauchez, et avec Pauline qui persévère dans ses bonnes dispositions, l'espoir grandit de voir enfin ce projet prendre corps (voir *Lettre* 2086, note). Le P. Bailly nous donne une précision sur la personne de Pauline, quand il écrit au P. Galabert le 21 septembre: "... Je médite un grand plan de Soeurs tourières chargées de l'infirmerie et plus tard de la lingerie et du soin des petits. J'ai quatre vocations dont une magnifique au point de vue de l'emploi, plus la promesse de *la bonne qui soigne M. d'Alzon père*, et du savoir-faire et de la soumission de laquelle on me dit le plus grand bien."