- DR05_134
- 2308
- DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 134
- Orig.ms. ACR, AD 198; D'A., T.D. 23, n. 805, pp. 137-138.
- 1 BONTE
1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
1 COUVENT D'AUTEUIL
1 MALADES
1 MISSION DE BULGARIE
1 NOMINATIONS
1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
1 PEUR
1 PRIEURE DE NIMES
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 SAINTE VIERGE
1 SCAPULAIRE
2 BEVIER, MARIE-AUGUSTINE
2 CABRIERES, ANATOLE DE
2 COURCY, MARIE-GABRIELLE DE
2 GALABERT, VICTORIN
2 MALBOSC, FRANCOISE-EUGENIE DE
3 ANDRINOPLE
3 AUTEUIL
3 NIMES
3 SETE - A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- Lavagnac, le 8 septembre 1864.
- 8 sep 1864
- Lavagnac
Vous êtes admirablement bonne, ma chère fille, et votre lettre m’a merveilleusement dilaté le coeur. Je ne suis pourtant pas aussi malade qu’on le dit, mais je laisse dire, parce que cela me sépare de bien des choses et que je puis m’occuper de ma petite Congrégation.
Quand donc me procurerez-vous des novices? Le P. Galabert demande quand vous lui répondrez catégoriquement pour l’établissement d’Andrinople. Je vous félicite de la conclusion de l’affaire du scapulaire. La Sainte Vierge, je crois, veut être servie par vous, comme vous étiez. Je m’attendais à la nomination de Soeur Fr[ançoise]-Eugénie(1). Je suis bien aise que vous sachiez qu’en la cédant, c’est vous que j’envisage. Vous avez besoin d’aide. Il importera que vous la laissiez à Nîmes un peu cet hiver et qu’on ne dise pas trop qu’elle part définitivement. Je m’accommoderai très fort de Soeur M.- Gabrielle. L’affaire sera plus difficile à arranger avec M. de Cabrières. Soeur M.-Gab[rielle] l’aime moins. Si Soeur Fr[ançoise]-Eugénie reste tout l’hiver, ce sera bien; mais cette sainte fille partie, je ne sais si le petit abbé se trouvera aussi à l’aise au prieuré.
Que devient donc cette pauvre Soeur M.-Aug[ustine]? Ecoutez, si elle ne vous fait plus peur, vous pouvez la garder. Je ne voulais pas qu’elle s’en allât, mais puisqu’elle a été si peu raisonnable, à moins qu’il n’y ait encore un service à vous rendre, casez-la à Auteuil. Il me semble que nous pourrons donner un bien meilleur esprit au prieuré. J’irai, lundi, à Cette voir vos Soeurs. Il me semble que, puisqu’elles y sont, elles peuvent y faire du bien, au moins pour quelque temps; elles vous feront connaître à Cette, et ce n’est pas un mal.
Adieu, ma fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur.
E.D'ALZON.