DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.510

17 sep 1861 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Le Cénacle et le tombeau de la Ste Vierge sont, depuis quelque temps, ses deux grandes préoccupations. – Le cardinal Barnabo a écrit à son sujet au patriarche de Jérusalem, et il est sûr d’être bien accueilli par lui: elle le sera donc aussi. – Les religieux sont en retraite. – Son indisposition était une fluxion rhumatismale.

Informations générales
  • DR03_510
  • 1667
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.510
  • Orig.ms. ACR, AD 138; D'A., T.D. 23, n. 683, p. 34.
Informations détaillées
  • 1 MALADIES
    1 OEUVRES D'ORIENT
    1 PELERINAGES
    2 BARNABO, ALESSANDRO
    2 BAUDICOUR, LOUIS DE
    2 VAILHE, SIMEON
    2 VALERGA, GIUSEPPE
    3 BEYROUTH
    3 JERUSALEM
    3 SYRIE
  • A la Mère Marie-Eugénie de Jésus
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, le 17 septembre 1861.
  • 17 sep 1861
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Ne me parlez pas trop de l’établissement de Syrie. Je crois qu’en ce moment on pourrait ravoir le tombeau de la Sainte Vierge. Jugez si l’idée de M. L[ouis] de Baud[icour] m’irait(1). Le Cénacle et le tombeau de la Sainte Vierge sont, depuis quelque temps, mes deux grandes préoccupations(2).

Du reste, j’ai reçu une lettre du card[inal] Barnabo, me disant à propos des Maronites qu’il a écrit sur mon compte au patriarche de Jérusalem(3), de qui Beyrouth dépend. Je suis sûr d’être très bien accueilli par lui, et vous, par conséquent, le serez. Du reste, il est très bien pour tout établissement à créer en faveur de la Syrie. Si vous donnez suite à ce projet, j’ai des pièces et des renseignements à vous fournir. La situation peut être très délicate, mais on peut s’en tirer, je crois, en s’appuyant sur le patriarche et la Propagande.

Nos religieux sont en retraite. Je n’ai pas le temps d’être plus long. Il paraît que mon indisposition a été une fluxion rhumatismale, qui s’est portée deux jours à la tête, un jour à l’épaule, le reste du temps sur les entrailles et à l’estomac.

Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Je prie beaucoup pour vous.1. Auteur de *La France en Syrie* (1860), il avait proposé aux Soeurs une fondation à Beyrouth (lettre du 15 septembre de Mère M.-Eugénie).
2. Sur l'origine de ces préoccupations, voir VAILHE, *Vie*, II, p. 330.
3. Voir *Lettre* 1610, n. 5.