DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.317

3 oct 1860 Nîmes GOUY Marie du Saint-Sacrement ra

Un mot pour Soeur M.-Wilfrid. – Il demande des prières pour sa mère qui va être administrée. – Il est content que le P. Laurent ait fait du bien à l’Assomption de Sedan. – Que son amour pour N.S. la pousse à la sainteté.

Informations générales
  • DR03_317
  • 1468
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.317
  • Orig.ms. ACR, AL 417; D'A., T.D. 36, n. 21, p. 133.
Informations détaillées
  • 1 EXTREME ONCTION
    1 PREDICATION
    1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    2 ALZON, MADAME HENRI D'
    2 LAURENT, CHARLES
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 SHAW, MARIE-WILFRID
    3 SEDAN
  • A Soeur Marie du Saint-Sacrement de Gouy
  • GOUY Marie du Saint-Sacrement ra
  • [Nîmes, le 3 octobre 1860](1).
  • 3 oct 1860
  • Nîmes
  • *Mère M. du St Sacrement*
La lettre

Bonjour, ma fille, mais rien que bonjour. On m’attend au parloir, mais je ne veux pas vous envoyer ces lignes pour Soeur M.-Wilfrid, sans vous remercier de votre petit mot. Je veux aussi vous recommander de prier pour ma mère. Je crois qu’on l’administrera aujourd’hui ou demain. Ce qu’elle souffre, est affreux. Je compte sur votre charité.

Ce que vous me dites du P. Laurent me réjouit bien(2). Je suis content qu’il ait fait du bien à l’Assomption de Sedan. Quant à vous, ma fille, ne vous découragez jamais et que votre amour de Notre-Seigneur vous fasse toujours aller avec persévérance dans la sainteté, à laquelle il veut vous voir arriver.

Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Je ne me relis pas.1. La date du *8 octobre* proposée par les T.D. doit être corrigée en fonction de l'information donnée le 2 octobre par le P. d'Alzon à Mère M.- Eugénie, et selon laquelle sa mère serait administrée "demain ou après-demain". Par la *Lettre* 1470, nous savons qu'elle le fut le 4 octobre.
2. De tous côtés on vantait la prédication du P. Laurent à Sedan. "Le P. Laurent était fatigué à la fin de ses prédications, mais il a fait tant de bien, m'écrit-on, qu'il ne doit pas le regretter. Il a eu beaucoup de communions à l'hospice à la fin de la neuvaine et la Supérieure dit que le quart au moins est son ouvrage. Il a confessé quatre heures là le dernier jour. Il a aussi fait beaucoup de bien aux soeurs..." (Mère M.-Eugénie, 1er octobre).