- DR03_241
- 1389
- DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.241
- Orig.ms. ACR, AD 1237; D'A., T.D. 22, n. 617, pp. 266-267.
- 1 VENTES DE TERRAINS
1 VOCATION RELIGIEUSE
2 ALZON, AUGUSTINE D'
2 BENOIT LABRE, SAINT
2 BOUCARUT, JEAN-LOUIS
2 BRUN, HENRI
2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
2 LAURENT, CHARLES
2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
2 ROCHER, MARIE DE
2 ROCHER, THERESE-AUGUSTINE DE
2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
3 ARRAS
3 AUSTRALIE
3 LONDRES - A la Mère Marie-Eugénie de Jésus
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- [Nîmes, fin-mai ou début de juin 1860].
- may 1860
- Nîmes
- *Madame la supérieure g[énéra]le.*
Vous savez, ma fille, qu’on a enfin vendu pour 400.000 francs; c’est quelque chose(1). Le P. Laur[ent] ne veut céder le reste que 500.000 et 600.000 francs. C’est de la folie, à mon gré et au gré du P. Hip[polyte]. Voyez, à votre retour, si vous le lui persuaderez.
Je serai à Paris du 15 au 20 juillet, mais en passant. Je vais à Arras avec mon évêque(2). M. Boucarut est absent; en ce moment je ne pourrais m’absenter.
Thérèse de Rocher a fait sa retraite. Il est convenu qu’elle entrera le 7 octobre, qu’elle prendra le bonnet le 15, et que si vous pouvez venir à Nîmes à cette époque, vous l’emmènerez. Toutefois sa soeur aînée l’effraie, à cause de sa santé. J’ai promis de vous demander si vous l’accepteriez, supposé qu’elle n’eût pas une santé meilleure que Soeur M.-Catherine. Je la crois de beaucoup meilleure, mais je prends ce terme de comparaison. Il me faut une réponse, parce que Marie, sa soeur, sape tant qu’elle peut ce que je fais.
Si vous trouvez à Londres quelque ouvrage intéressant sur l’Australie, soyez assez bonne pour me le procurer.
Adieu, ma fille. Je vous écris en courant, mais mon coeur est bien souvent préoccupé de vous devant Notre-Seigneur.
E.D'ALZON.2. Pour la translation des reliques du Bx B.J. Labre, qui eut lieu le 15 juillet. Les fêtes durèrent trois jours et Mgr Plantier y prononça, le deuxième jour, un discours dont rend compte la *Revue Catholique du Languedoc* (2, pp. 134-137). La maladie et la mort de Mlle d'Alzon empêchèrent le P. d'Alzon d'accompagner son évêque qui, sur le chemin d'Arras, fit "une très longue et aimable visite" aux religieuses d'Auteuil (lettre de Mère M.-Eugénie du 15 juillet).